Remplacements dans le 1er degré : Pas de classes sans enseignant-es !!

classe-videAlors que le gouvernement ne cesse de communiquer sur prétendue priorité à l’éducation, les moyens dont dispose l’éducation nationale sont en vérité catastrophiques.

Une nouvelle fois la démonstration en est faite pour les remplacements dans le 1er degré où le manque d’enseignants est de plus en plus flagrant.

Partout des difficultés de remplacement sont signalés, et chaque semaine des élèves répartis dans nos classes ! Ce sont eux qui en pâtissent en tout premier : leurs conditions de scolarisation se dégradent ! Comment prétendre ensuite accorder une quelconque priorité à leur éducation ?

CA SUFFIT !!!

 

Même les congés maternité ne sont plus remplacés par des brigades alors qu’ils font partie des absences prévisibles et anticipées . En quelques années, ces remplacements se sont considérablement dégradés. Il n’y a pas si longtemps, les brigades congé maternité faisaient une semaine de tuilage avec l’enseignante en charge de la classe. La pénurie des remplacements illustre le fonctionnement à flux tendu des services de l’inspection.

Certaines écoles ( Elsa Triolet, Didier Daurat…), avec les parents, commencent à se mobiliser.

Exigeons des moyens humains pour l’école publique !!!!

 

 

SUITE (mise à jour mardi 24 mars)…

Vendredi 20 mars, l’école élémentaire Didier Daurat a vu une mobilisation des parents et des enseignant-es.  La presse a été contactée et était présente;

L’IEN de circonscription a eu des parents au téléphone. Leur démarche a été claire et vive : si le lundi 23 mars, l’enseignante absente n’était pas remplacée, les parents bloquaient l’école.

Résultat  : lundi matin, une ZIL était bien présente et la cellule de remplacement a bien spécifié que quelqu’un serait pourvu jusqu’à la fin de l’année.

Il est évident qu’il n’y a pas assez de bridages et de ZIL dans le département, et de façon générale dans l’académie et partout en France.
Il est aussi évident que si une enseignante a été affectée sur l’école lundi matin, c’est qu’elle a été prise ailleurs et qu’elle y manque…

 

Moralité : la mobilisation paie.  Plus nous serons nombreux-ses à nous mobiliser, plus le rapport de force obligera le ministère à recruter des enseignant-es et bien évidemment sur des postes statutaires !