Mardi 14 juin et ensuite : en masse dans la rue !

loitravailMardi 14 juin et ensuite : en masse dans la rue !

On voudrait nous faire croire que la mobilisation s’essouffle, que le mouvement patine. Les grands médias, qui renvoient par leurs outrances, leurs mensonges, manipulations et autres déformations l’ORTF de 1968 au rang de gentil caniche inoffensif, voudraient nous démobiliser, nous diaboliser, diviser la population. Ils ne sont qu’un autre visage de la répression policière qui elle n’en finit plus de se déchainer.

Rappelons-le et répétons-le : si pourrissement il y a, si blocages il y a, si divisions il y a, c’est la faute à un gouvernement délégitimé qui s’obstine contre l’opinion, contre sa propre population, contre même sa majorité parlementaire à faire passer un texte inique, destructeur et anti-social.

Nous mesurons ces jours-ci à quel point bas est tombé ce qu’on cherche à nous vendre comme un modèle démocratique ;  quand la raison du pouvoir n’est plus que celle d’une infime minorité de privilégiés qui veulent trouver par cette loi le moyen de pressurer encore davantage le travail, de précariser la main d’oeuvre pour la forcer à rentrer dans le grand projet de concurrence mondiale, celle d’un patronat qui ne souhaite rien moins que nous ramener 200 ans en arrière,  celle d’une commission européenne, enfin , structure technocratique incarnant le projet capitaliste à l’échelle européenne qui impose ses règles violentes aux peuples européens depuis maintenant plus de 15 ans !

Mais nous mesurons aussi la force d’un mouvement social inédit, massif et constructif, créateur d’unité et porteur d’espoirs !

Oui, tout le monde déteste la « loi travail », et oui son retrait total est indispensable. Elle serait une immense victoire et un espoir pour créer les conditions de nouveaux progrès sociaux et d’un changement d’horizon politique.
Soyons convaincus que ce retrait est possible. Peut être même proche à mesure que s’accélère le calendrier. Le début de l’Euro de football, le retour du texte à l’Assemblée début juillet mais surtout l’obstination de la mobilisation, dans sa diversité , à ne pas s’éteindre et à toujours se relancer sont autant de pression mises sur les épaules d’un gouvernement aux abois. Ils finiront pas craquer parce qu’ils ne peuvent pas faire autrement et parce que nous sommes plus déterminés qu’eux.

On ne compte plus les différents secteurs touchés par la grève, les relais qui s’organisent, la solidarité financière de la population, les témoignages de soutien internationaux….

L’intimidation médiatique, la répression policière, la culpabilisation morale ne doivent pas nous arrêter. La bagarre pour les droits sociaux vaut plus qu’un Euro de football.

Ce mardi 14 juin doit marquer une grande date. Les manifestations qui s’annoncent massives à Paris, Toulouse mais aussi Marseille en seront la preuve. Ni un coup d’arrêt, ni un enterrement mais un nouveau coup de collier pour relancer la machine. Car d’ores et déjà des dates sont annoncées par la suite et localement des milliers d’initiatives ne manqueront pas de se développer.

 

Le syndicat Sud Education 31 appelle bien entendu ses adhérents et sympathisants à descendre une nouvelle fois dans la rue pour exprimer ce refus massif. Nous appelons également à participer le plus largement possible aux différentes actions qui auront lieu la semaine du 13 juin et ensuite (consulter l’agenda des luttes)

TOULOUSE : MANIFESTATION 10H30 AU DEPART DE ST CYPRIEN