Tous en grève les 17, 22 et 31 mars

greve les 17, 22 et 31 marsSUD EDUCATION 31 APPEL A LA GREVE
LES 17, 22 ET 31 MARS

Les coups pleuvent sur les travailleur-ses depuis trop longtemps!
Il est temps de réagir !
Le gouvernement et le patronat ont le gourdin en main

Loi Travail, Loi antisociale !

Le projet de « loi Travail » est une attaque sans précédent contre le Droit du travail : baisse des indemnités de licenciement , les apprentis mineurs  travailleraient jusqu’à 40 heures semaine, licenciements facilités, heures supplémentaires au rabais, possibilité d’augmenter le temps de travail par jour (12h au lieu de 10h),  amoindrissement des droits syndicaux et renforcement des pouvoirs des dirigeants,  baisse des salaires et  temps de travail variable au bon vouloir du patron…

La violence dans la relation avec le monde du travail est hallucinante. Nous ne pouvons accepter cette attaque brutale contre les droits des travailleur-ses qui vise à détruire définitivement toute idée de garantie légale et égalitaire. Cette loi, directement dictée par le patronat n’a qu’un objectif : renforcer les moyens d’exploitation des travailleur-ses par la précarisation et l’insécurité

Privé, public, mêmes logiques !

Nous sommes tou-te-s concerné-e-s : nous savons bien que le privé préfigure les attaques faites ensuite au public. Souvenons-nous des retraites. L’éducation nationale, comme l’ensemble de la fonction publique, est asphyxiée par les politiques d’austérité : réforme du collège, recours au précariat (1/5e des effectifs), fin des remplacements, casse de l’éducation spécialisée, salaires en baisse, pressions accrues de la hiérarchie…

En tant que travailleur-ses de l’éducation, nous ne voulons pas   d’un droit du travail réduit à néant et d’une société de l’exploitation pour nos jeunes. Rappelons aussi, que de plus en plus de personnels de l’Education nationale sont des précaires de  droit privé et subiront cette casse si le projet de loi est adopté…

Ce projet  généralise une insécurité sociale dont nous aurons à subir les conséquences parce qu’il nous faudra vivre dans une société de plus en plus paupérisée. Ainsi, nos statuts seront montrés du doigt comme d’insupportables privilèges et il sera  facile, comme certains le proposent déjà, de mettre fin au statut général des fonctionnaires.

Tout le monde a compris que la priorité à l’éducation du gouvernement est un mensonge. Au contraire, il s’agit de réduire les objectifs de l’éducation nationale aux impératifs du patronat mais aussi d’accélérer la marchandisation du service public d’éducation, le contrat récent du ministère avec Microsoft étant un exemple criant de ces dérives.

Inversons la tendance 

L’austérité et la casse des droits collectifs relèvent de la même logique. Il s’agit de garantir aux possédants une part toujours croissante des richesses, à l’heure où les inégalités n’ont jamais été aussi importantes : en 2014, les 85 personnes les plus riches de la planète possédaient autant que les 3,5 milliards les plus pauvres ! Les bénéfices des grosses entreprises n’ont jamais été aussi élevés alors que partout nous parlons de crise et d’austérité. Comme à travers l’histoire récente ou plus ancienne c’est par les luttes collectives que les travailleur-ses défendent et élargissent leurs droits et ce n’est pas la menace brandie de l’état d’urgence qui nous arrêtera.

A Sud Education 31, nous pensons nécessaire la convergence des luttes et une vaste mobilisation public et privé. La solidarité de toutes et tous les travailleur-ses est la seule réponse aux attaques dont ils font l’objet.

TOUTES ET TOUS EN GREVE ET DANS L’ACTION !!!