Nouvelles du jeudi 17 mai 2018

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Prochaine AG SUD Education 31-65
jeudi 24 mai à partir de 18h00 au local de Babinet

1 – Toutes et tous en grève le 22 mai !

8h : Rassemblement et distribution de tract en interpro à la fac du Mirail

10h : AG éducation à l’école élémentaire Didier Daurat (M° Mirail Université)

14h :  manifestation Saint Cyprien

Et à Saint-Gaudens : 14h30 place Jean Jaurès

Un an après les élections présidentielle et législatives, le gouvernement s’acharne à enfoncer toujours davantage le pays dans le carcan du libéralisme économique.
Suppressions massives d’emplois dans la fonction publiqueLe gouvernement envisage la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires. Il compte les supprimer dans la santé, dans les services des impôts… mais aussi bien sûr dans l’éducation nationale. Après les suppressions des aides administratives dans les écoles, le nombre de postes aux concours des enseignant-e-s du premier degré chute de plus d’un tiers, et baisse pour toutes les disciplines du second degré.
Dégradation des conditions de travailAlors que le ministère se gargarise au sujet d’une généralisation du dédoublement des classes en CP et CE1 de l’éducation prioritaire, les effectifs actuels ne le permettent déjà pas. Nos conditions de travail, qui n’ont déjà rien de brillant, seront amenées à se dégrader encore dans une période de hausse démographique. C’est dans ce contexte que le gouvernement s’apprête à essayer de dissoudre les commissions paritaires et surtout les CHSCT.
Une université du tri socialDans les universités, personnels et étudiant-e-s dénoncent la supercherie qui consiste à faire croire qu’il y aurait « trop d’étudiant-e-s » pour légitimer le tri social fondé sur des critères obscurs avec Parcoursup. Tout-e-s les bachelier-e-s doivent pouvoir suivre la formation de leur choix.Un gouvernement qui privatise le service public ferroviaire, qui organise la faillite des universités, détruit les hôpitaux, bref : qui s’attaque à tous les services publics, est un gouvernement qui s’en prend à tous les mécanismes de solidarité.
Retrouvez notre appel ici et la suite de l’appel de la fédération SUD Education .

2 – Lutter contre les LGBTIphobies en milieu scolaire, une nécessité !

17 mai, journée internationale contre les LGBTphobies

Marches des fiertés de juin

Les LGBTIphobies sont bien présentes dans les établissements scolaires. Si les élèves en sont les premières victimes d’après les rapports annuels de SOS Homophobie, cette question concerne aussi les personnels : soit parce qu’ils et elles peuvent être les auteur-e-s de ces actes LGBTIphobes (dans 20 à 25 % des cas), soit parce qu’ils et elles en sont les victimes (dans 15 à 20% des cas).

SUD éducation est au côté des personnels LGBTI de l’Education Nationale, pour lutter contre toutes les formes de discrimination LGBTIphobe et hétérosexiste, et appelle à se mobiliser à l’occasion du 17 mai et des marches des fiertés, contre la haine, pour les droits LGBTI et l’épanouissement de tou-te-s.

La question de la visibilité

Deux lesbiennes sur trois et un gay sur 2 disent être « invisibles » au travail, selon des enquêtes de l’Autre cercle. L’invisibilité c’est le fait que toutes les personnes sont spontanément perçues comme hétérosexuelles. La question de dire ou non que l’on est LGBTI se pose en permanence. Même si la situation est connue, l’ambiance de travail et le degré d’acceptation peut changer avec l’arrivée d’un-e nouveau-elle collègue, supérieur-e hiérarchique… Le choix de cacher sa vie personnelle pour ne pas risquer des discriminations peut avoir pour conséquence d’être moins bien intégré dans l’établissement, d’être mis-e en retrait. L’invisibilité peut peser sur la sociabilité avec les collègues (la vie conjugale est souvent un sujet de conversation) et le cadre professionnel est souvent perçu comme anxiogène et peu sécurisant.

Les manifestations de LGBTIphobies directes

Elles peuvent prendre de multiples formes : moqueries et blagues déplacées, ostracisation, harcèlement, insultes, outing, emploi délibéré du prénom et du genre d’état civil assigné à la naissance pour les personnes trans ayant commencé leur transition sociale.
Régulièrement la hiérarchie minimise les actes LGBTIphobes voire les couvre en n’entreprenant aucune démarche à l’encontre de l’agresseur-e.
Trop souvent collègues ne témoignent pas ou ne réagissent pas verbalement s’ils et elles sont témoins de LGBTIphobie.

Face aux LGBTIphobies, réagissons !

Intervenir dans la conversation, reprendre les blagues déplacées : il est essentiel de ne pas laisser une ambiance sexiste/LGBTIphobe s’installer sur le lieu de travail. S’identifier comme allié-e ou personne concernée est une marque de soutien psychologique importante pour un-e collègue LGBTI victime de discrimination.

  • prendre contact avec la section syndicale de votre établissement ou la permanence départementale.
  • inscrire les faits au Registre Santé Sécurité au Travail : il a valeur juridique, l’employeur a obligation de répondre aux faits qui y sont consignés.
  • rappeler le devoir de protection de la part du ministère à l’égard de ses salarié-e-s.
  • rappeler la loi, qui sanctionne les actes de discriminations en raison de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre.La suite ici : http://www.sudeducation.org/Lutter-contre-les-LGBTIphobies-en.html

3 – Rassemblement contre la venue de l’ambassadrice d’Israël à Toulouse mercredi 23 mai

Notre rassemblement hier qui a réuni 400 personnes est un  succès. Relatif bien sûr parce que nous ne sommes pas encore assez nombreux pour faire cesser la répression israélienne mais nous ne lâcherons rien et notre ténacité – notre soumoud –  reste  intacte. Merci si vous le voulez bien de communiquer vos remarques et bilans qui seront utiles pour nos prochaines initiatives.

Hier donc, les orateurs et oratrices ont tous repris l’appel à un rassemblement contre la venue de l’ambassadrice d’Israël à Toulouse. Pour rappel ce rassemblement est prévu pour le mercredi 23 mai à 18h30 à proximité de la CCI au 2, rue Alsace Lorraine (place Rouaix, place Esquirol, nous attendons la réponse de la Préfecture…).

Pour la Chapelle la date du samedi 7 juillet se dessine pour les 6 heures « 1948 – 2018 : 70 ans de résistance à la Naqba »

4  – Action publique 2022 : haro sur les fonctionnaires !

Sous le doux nom « d’Action publique 2022 » le gouvernement a annoncé un plan de dynamitage de la Fonction publique : plan de départs volontaires, suppressions de postes, recours accru aux contractuel-le-s, maintien du gel des salaires, rémunération au mérite, remise en cause du statut et du régime de retraite… Au mépris pour les fonctionnaires s’ajoute une volonté de brader les services publics qui sont pourtant le bien commun de la population et permettent d’organiser la solidarité.Suppressions de postes : on coupe !

Pas moins de 120 000 suppressions de postes prévues dont 50 000 dans la Fonction publique d’état cela n’épargnera pas l’éducation nationale. Ainsi, les postes ouverts aux concours du CRPE (1er degré) sont en baisse tout comme pour les concours du 2nd degré : 35% de postes en moins en 2018 par rapport à 2017 !
Dans le même temps, la réforme du lycée va elle aussi entrainer la suppression de plusieurs milliers de postes. C’est le retour aux difficiles années du quinquennat Sarkozy (pendant lequel Jean-Michel Blanquer était à la tête de la DGESCO) qui se profile. Dans les établissements cela se traduit comme toujours par des hausses d’effectifs, des dédoublements supprimés, des options qui ne sont plus financées. Les établissements attendent d’ailleurs toujours de recevoir les heures pour l’accompagnement à l’orientation prévu dans la nouvelle classe de 2nde qui doit se mettre en place dès la rentrée de septembre 2018.
SUD éducation revendique des créations de postes à hauteur des besoins et la baisse des effectifs par classe.

Postes supprimés, fermetures de classes assurées

Dans le 1er degré, pour fournir les enseignant-e-s nécessaires dans les classes à 12 élèves, dans de nombreux départements, ce sont des titulaires brigades (remplaçant-e-s dans le premier degré, déjà en nombre notoirement insuffisant) et des PDMQDC (plus de maîtres que de classes) qui seront déplacé-e-s. Leurs postes seront supprimés pour la plupart. Le nombre de poste au concours apparaît insuffisant, car l’augmentation est bien trop faible pour couvrir les besoins d’ouvertures de ces postes. Le ministère ne se donne pas les moyens de sa politique. La conséquence : des fermetures de classes. Les classes de Très Petites Sections sont largement concernées en contradiction avec les politiques annoncées pour la maternelle. Mais aussi l’augmentation du nombre d’élèves par classe dans toutes les écoles qui se situent hors ZEP ainsi que la multiplication des classes multi niveaux (non choisis) à effectifs pléthoriques dans les écoles rurales.

La suite sur le site de la fédération SUD Education : http://www.sudeducation.org/Action-publique-2022-haro-sur-les.html