Nouvelles du jeudi 11 janvier 2018

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Prochaine AG de SUD éducation 31-65
mardi 23 janvier 2018

à 18h00 au local de Solidaires,  52 rue Jacques Babinet à Toulouse

1 – Stage précarité de SUD Education 31-65 le 18 janvier.


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Les informations complètes sont à retrouver ici.

2 – Intersyndicale et RIS premier degré

– Ce soir au local de la FSU aura lieu une intersyndicale 1er degré pour discuter du projet de fusion des remplacements.
– Le 16 janvier, une RIS est prévue à partir de 17h au local de SUD Education à Babinet : sujets les CP CE1 à 12 et les évaluations nationales.

3 – Voeux de la fédération SUD Education

La commission exécutive profite de cette nouvelle année pour adresser ses meilleurs vœux pour l’année 2018 aux syndicats, équipes, militants et militantes de SUD éducation.

Dans notre secteur, l’année 2017 s’est close sur une série d’attaques (mise en place de la sélection à l’Université, réforme du baccalauréat réforme de l’apprentissage, offensive réactionnaire sur l’école primaire, gel des salaires…) qui nous rappelle l’urgence d’un mouvement social fort, déterminé et que nous souhaitons interprofessionnel au vu de la situation générale allant vers un accroissement des inégalités au profit des plus riches.
Que l’année 2018 soit celle d’une mobilisation large et unitaire des salarié-es, précaires, chômeur-euses, étudiant-es, retraité-es !

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4 – Soirées « Sexisme, travail, syndicalisme ».


Communiqué de SUD-Rail Midi Pyrénées :

En cette période où la parole commence à se libérer dans différents milieux tel que le showbiz, le journalisme, les entreprises, il semblait important au syndicat sud rail Midi-Pyrénées d’offrir un lieu d’échange sur ce thème au combien important.
C’est pourquoi nous voulons lancer une série de trois soirées sur le thème du sexisme en entreprise, chez les travailleuses et travailleurs ainsi que dans le milieu militant. En ce sens nous vous invitons à la première soirée le jeudi 25 janvier 2018 qui se tiendra au restaurant d’entreprise SNCF Marengo à 19h.

Le thème de la première sera : Femmes et milieu professionnel. Célia Keren, docteur agrégée d’histoire nous apportera un regard historique. Suivi d’un débat permettant, nous l’espérons, d’ouvrir la parole et de partager. Une collation sera proposée.

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Pour plus de renseignement et pour rentrer sur le site, contacter :
– Marie : 06-09-13-16-36
– Séverin : 06-64-03-51-51

5 – Solidaires étudiant-e-s : Non au cyberharcèlement de militantEs !


Communiqué de la fédération Solidaires étudiant-e-s, émanant de sa commission Antipatriarcat, au sujet du harcèlement ciblé dont sont victimes depuis 2 jours des militantEs féministes et antiracistes.

Depuis le matin du 8 janvier 2018, sur les réseaux sociaux (Facebook et Twitter) la page « Memes royalistes » une page d’extrême droite a annoncé « faire des révélations sur l’UNEF », et a publié des captures d’écrans de tweets de militantEs (femmes racisées) de l’UNEF, en citant leurs noms prénoms et pseudo, incitant de ce fait a un harcèlement ciblé sur ces personnes. Depuis, plusieurs autres camarades de l’UNEF et de Solidaires étudiant-e-s ont également fait les frais de cette abjecte méthode militante d’intimidation.

Les propos cités étaient à chaque fois des tweets dénonçant des oppressions qu’elles subissaient et qui ont été qualifiés par des individus, en majorité d’extrême droite, et certains cadres du FN comme du « racisme anti-blanc », « sexisme anti-homme » ou « misandrie », « hétérophobie », autant de fantasmes nés de la peur des dominant-e-s de voir leurs privilèges être remis en question.

En tant que commission Antipatriarcat de Solidaires étudiant.e.s, nous tenons à témoigner notre plein et entier soutien à nos camarades subissant ce harcèlement ciblé, quelle que soit leur organisation d’appartenance. Ces tentatives d’intimidation ne suffiront pas à nous faire taire quand nous nous élevons contre les structures d’oppression que nous subissons (qu’il s’agisse de racisme, de sexisme, de queerphobies, de validisme…).

Nous tenons à rappeler que les personnes victimes d’oppressions structurelles sont et seront toujours légitimes pour s’exprimer sur leurs luttes et contre les privilégié-e-s de ces systèmes ; que les prétendues « oppressions inversées » n’existent pas ; et que la lutte contre les extrêmes droites est encore et toujours d’actualité !

Nous encourageons toustes les militant-e-s le pouvant à signaler les comptes incitant au harcèlement de camarades, ainsi que leurs publications.

La Commission Antipatriarcat de Solidaires étudiant-e-s

Retrouvez le communiqué et la version pdf à imprimer ici.

 6 – Mme Pénicaud, qui profite (vraiment) du système ?

Communiqué de Solidaires.

Jeudi 4 janvier, Murielle Pénicaud, ministre de la casse du droit du travail et de la chasse aux chômeur-euses, s’en prenait au micro de France Inter à « ceux qui profitent du système ».

Mais de qui parlait-elle ?
D’elle-même, qui grâce à la réforme de l’Impôt sur la fortune décidée par son gouvernement, va réaliser plus de 62 000 euros d’économies (soit l’équivalent de 5 années de SMIC) ?
D’elle-même, qui a touché, en tant que DRH de Danone, en salaires et stockoptions, 4,7 millions d’euros entre 2012 et 2014 alors qu’elle organisait un plan de licenciement de 900 salarié-es ?
Ou dénonçait-elle plus largement ses nombreux collègues du gouvernement, eux aussi multimillionnaires (Hulot, Nyssen, Parly, Buzyn…) et qui, mesure après mesure, multiplient les cadeaux aux patrons, aux actionnaires et aux banquiers ?
Ou pointait-elle ces « grandes fortunes » comme Bernard Arnault qui paient très cher des avocats fiscalistes pour exiler ses revenus et payer moins d’impôt en France ?

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Non, Murielle Pénicaud s’attaquait aux chômeur-euses accusé-es de ne pas chercher assez activement du travail, oubliant que le véritable scandale est que la politique de ce gouvernement et des précédents fait que 6,6 millions de personnes pointent à Pôle emploi, que près d’un-e chômeur-euse sur 2 n’est pas indemnisé-e, que le montant moyen de l’Allocation de retour à l’emploi est de 1000 euros par mois !

7 – Les Utopiques, une revue – et un site ! – au service de la transformation sociale

Les Cahiers de réflexion Les Utopiques, publiés par l’Union syndicale Solidaires, paraissent depuis mai 2015. Ce projet d’une revue réalisée pour l’essentiel par des syndicalistes de Solidaires est une expression de plus de notre projet syndical de transformation sociale.

Vouloir une revue de réflexion ne signifie pas seulement publier des articles théoriques. Nous voulons mêler à ceux-ci des contributions qui se réfèrent plus directement à des expériences concrètes : l’ensemble construisant justement une réflexion autonome et indépendante destinée à nourrir l’action militante des syndiqué.es comme les débats de leurs structures… mais aussi, au-delà, les échanges de celles et ceux qui ne se résignent pas à la glaciation capitaliste et aux haines réactionnaires.

Ouverte notamment sur les contributions des organisations avec lesquelles l’Union syndicale Solidaires se retrouvent bien souvent dans la rue et les luttes, elle l’est aussi à celles des camarades d’autres organisations syndicales qui partagent notre ambition de faire vivre un syndicalisme de lutte contemporain.

Depuis mars 2017, Les Utopiques continuent leur développement en se dotant d’un site internet propre, lesutopiques.org, sur lequel l’ensemble des articles des numéros précédents le dernier paru seront disponibles et où il est désormais possible de s’abonner en ligne comme de commander les anciens numéros.

Ce site est doublé d’une page Facebook « Les Utopiques – Cahiers de réflexions ».