Nouvelles du jeudi 16 novembre

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Prochaine AG de SUD éducation 31-65 mardi 28 novembre

au local de Solidaires,  52 rue Jacques Babinet à Toulouse

1 – Tous en grève ce jour !

Manifestation départ 14h – place Arnaud Bernard à Toulouse.

 

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2 – Stage précarité SUD Education 31 le 18 janvier 2018

CUI, AED, AESH, AVS, Contractuel-le-s enseignant-e-s, services civiques…

Parlons code du travail, créons des solidarités.

Que ce soit concernant « les missions », les horaires, le salaire, les congés, l’embauche ou la reconduction, les droits de celles et ceux qu’on appelle les « non­titulaires » de la fonction publique sont méconnus et souvent bafoués. Les précaires de l’éducation nationale se battent le plus souvent seul­e­s face à une énorme machine. Le syndicat SUD éducation 31, composé de précaires et de titulaires, organise une journée pour se former aux droits des non titulaires.

Pour s’inscrire : envoyer un mail à sudeduc31@sudeducation.org

Pour l’administration : demande d’absence à déposer avant le 18 décembre.

Et retrouvez ici le tract du stage.

3 – Victoire des familles de la campagne « Un Toit Pour Apprendre! » …

Info du DAL 31 :
20 des 22 familles de la campagne Un Toit Pour Apprendre mises à l’abri. Les deux dernières dès demain?
Après les actions répétées de ces derières semaines et mois: petits déjeuners d’interpellation, rassemblement, victoires juridiques, occupation du gymnase de Saint-Sernin, le bilan est le suivant 20 des 22 familles de la campagne ont été mises à l’abri par la Préfecture.
Les deux dernières familles devraient êtres prises en charge demain, l’un d’entre elles n’ayant pu l’être par la responsabilité d’un hôtel de la Zone Thibaud refusant d’accueillir la famille en route pour celui-ci pour une question d’horaires. Nous espérons que la Préfecture refusera de payer la nuitée d’hôtel pourtant réservée à cet hôtelier cavalier.
Par ailleurs nous allons être particulièrement vigilants avec nos avocats au respect du droit au maintien à l’hébergement pour ces familles.
Au-delà des familles de la campagne Un Toit Pour Apprendre, nombreuses sont les personnes encore sans solution à Toulouse. Nous allons bien sûr continuer les mobilisations pour que tout le monde ait un toit dans cette ville.
Une Tribune a d’ailleurs été lancée signée par une trentaine de personnalités toulousaines, et une pétition est en ligne pour interpeller les institutions


4 – …Mais toujours plus de problèmes de logement !

Quelques infos de la LDH qui soutient et participe à l’alerte lancée sur l ‘hébergement d’urgence à Toulouse :

« Jamais la situation n’a été aussi dramatique à Toulouse pour les privés de logement obligés de vivre à la rue… C’est le constat partagé par l’ensemble des acteurs impliqués. D’abord par les mal-logés eux-mêmes de plus en plus mobilisés pour dénoncer ce déni de droit, également par le réseau associatif, les travailleurs sociaux, les militants du droit au logement, les différents collectifs qui œuvrent dans leur domaine pour le respect des droits des personnes, logement, éducation, santé, asile et migrants …

Les chiffres du 115

  • Plus de 85 familles en moyenne ne reçoivent pas de réponse positive à leur demande d’hébergement chaque soir, soit plus de 300 personnes dont 130 enfants,
  • Plus de 50 hommes isolés sont dans cette même situation,
  • A nouveau, des femmes isolées, 12 en moyenne, se retrouvent sans solution également,
  • Dix couples en moyenne font face, chaque jour, à des réponses négatives
  • Pour mémoire, seuls 10% des appels faits au « 115 » de Haute Garonne sont décrochés.

Ces éléments sont à compléter par les plus de 500 personnes qui subissent la précarité de la vie en squat, et environ 500 autres qui vivent dans ces conditions extrêmement précaires dans les « bidonvilles »

– Un appel à rassemblement concernant les graves problèmes d’hébergement à Toulouse pour les familles et personnes à la rue et notamment les femmes victimes de violences conjugales.
Dans le cadre du 25 novembre, nous serons mobilisées sur cette question et participerons au rassemblement à 11h30 à Jean Jaurès.
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5 – Déclarations au CNESER du 13 novembre contre le projet de loi relatif à l’orientation et à la réussite des étudiants

Séance du 13 novembre 2017 : Déclaration des fédérations SUD éducation, SUD Recherche EPST et Solidaires étudiant-e-s :

« À l’été 2017, des dizaines de milliers de bacheliers et bachelières se sont retrouvé-e-s sans affectation dans le supérieur.

Pourtant cette situation de crise était tout sauf imprévue.

Si tant de bachelier-e-s se sont retrouvé-e-s sur le carreau, c’est le résultat d’un manque de moyens alloués aux universités afin qu’elles puissent assurer leur mission dans le cadre d’une augmentation importante et durable du nombre d’étudiant-e-s prévue depuis 20 ans. Il manque l’équivalent de trois universités en France pour accueillir l’ensemble des bacheliers et bachelières alors qu’ils et elles seront à nouveau entre 40 et 50 000 supplémentaires l’an prochain.

Un projet de loi qui se base sur des capacités d’accueil insuffisantes c’est la reconnaissance par l’état de ses défaillances. Mais au lieu de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour accueillir dignement, encadrer et garantir la réussite de toutes et tous, le gouvernement en prenant comme prétexte le fiasco organisé d’APB, en profite pour établir purement et simplement la sélection à l’entrée à l’université.
À la sélection par l’échec dû au manque de places et de moyens, il ajoute une sélection officielle qui va d’autant plus accentuer la sélection sociale.

Répondre à l’échec par la sélection, c’est se féliciter d’apprendre à nager aux poissons… »

Lire la suite ici.

6 – Relaxe pour les 9 de Poitiers !

Préavis de grève national pour vendredi 17 novembre :

2017-11-14_visuel_9_de_poitiers_v2Pour mémoire :

7 – Mobilisations autour du 25 novembre, journée internationale contre les violences faites aux femmes

3 initiatives locales autour du 25 novembre :

– une soirée féministe non mixte, le 24 novembre de 20h à 23h, 18 Grande rue Saint Michel : sur les violences et le harcèlement sexuel au travail (projection d’un documentaire + témoignages et en tribune une juriste et une thérapeute)

– un rassemblement mixte le 25 novembre à 11h30 à Jean Jaurès
– une après-midi atelier/débat :
  • Impact des ordonnances sur les droits des femmes
  • violences et sexuelles au travail: comment agir ?
  • et pour finir, un atelier pour construire nos revendications

8 – 20 novembre, journée internationale des droits de l’enfant… Même isolé et étranger !

A l’occasion de la journée internationale des droits de l’enfant, les organisations réunies au sein du collectif « Justice pour les jeunes isolés étrangers » appellent tous les groupes citoyens, associations, personnels de l’Aide sociale à l’enfance, syndicats et militants à se mobiliser aux côtés de ces enfants et adolescents pour dénoncer les graves atteintes portées à leurs droits fondamentaux.

Dans chaque département, des centaines d’enfants et adolescents sont laissés sans protection, sous prétexte d’un manque de moyens, en dépit des obligations qui pèsent sur les conseils départementaux en matière de protection de l’enfance.

Ces jeunes, victimes d’une politique du soupçon permanent, voient leur minorité contestée à l’issue d’une procédure d’évaluation injuste, partiale et souvent malveillante.
Ceux et celles qui finissent par être pris en charge le sont trop souvent dans des conditions indignes, hébergés dans des hôtels miteux ou des dispositifs au rabais, sans scolarisation et sans véritable suivi éducatif.

Dans ce contexte, les PROFESSIONNELS en charge de leur protection – personnels de l’ASE et salariés des associations chargées de l’accueil et de l’évaluation – sont soumis à des conditions de travail difficiles et contraints, de plus en plus souvent, d’appliquer des mesures contraires à leur éthique professionnelle. Ainsi, l’évaluation sociale à des fins de contrôle de l’âge des jeunes, l’accompagnement pour la réalisation des tests d’âge osseux que chacun sait incapables de déterminer l’âge civil d’un adolescent ou encore la transmission d’avis pouvant établir qu’un jeune se trouve en situation irrégulière et donc expulsable, sont contraires aux finalités mêmes de l’accompagnement social.

Pour seule réponse, le gouvernement envisage de marginaliser encore un peu plus ces enfants et adolescents en les excluant du droit commun pendant la première phase d’évaluation de leur situation.

LE 20 NOVEMBRE, AGISSONS POUR LES DROITS DES JEUNES ISOLÉS.

Retrouvez l’article et les pdf ici.