Nouvelles du jeudi 20 septembre 2018

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Prochaine AG de SUD Education 31-65
lundi 24 septembre à partir de 18h au local de Babinet

1 – Collèges en lutte dans le département

Les collèges Leclerc à Saint Gaudens et A. Perbosc à Auterive sont mobilisés et en luttes en cette rentrée pour dénoncer chacun la fermeture de 2 classes et des effectifs de 30 à 31 élèves par classe. Ces fermetures ont lieux alors qu’il y a 3 élèves de plus inscrits au collège d’Auterive que l’an dernier et exactement le même effectif que l’an dernier au collège de Saint Gaudens.
A Auterive, les enseignant-e-s en grève assurent l’accueil des enfants, mais ne font plus cours depuis le mercredi 5 septembre.
A Saint Gaudens, les représentants des enseignant-e-s et des parents d’élèves ont été reçu lundi 17 septembre par Mme Laporte (DASEN) en demandant explicitement : une classe de plus, une direction du collège qui impulse et organise un travail collectif, une carte scolaire moins pénalisante et des moyens matériels-locaux conformes aux effectifs.

 

2 – Grève de l’enseignement professionnel le 27 septembre !

Communiqué de l’intersyndicale:

La réforme « Blanquer » de la voie professionnelle va aggraver nos conditions de travail, supprimer des postes dans toutes les disciplines et entraver la réussite des jeunes !
L’intersyndicale CGT Éduc’action, SNUEP-FSU, SNEP FSU, Sud Éducation, SNALC, SNCL FAEN, SIES, appelle les collègues à se mettre en grève le Jeudi 27 septembre.
L’intersyndicale de la voie professionnelle s’est réunie mardi 11 septembre 2018. Elle considère que le calendrier imposé par le ministre ne permet pas de discuter réellement de son projet de réforme de la voie professionnelle qui aura pourtant un impact majeur sur les personnels et les élèves.

Pour nos organisations syndicales la finalité de la voie professionnelle est de permettre, à la fois une insertion immédiate dans la vie active et des possibilités de poursuite d’études réussie. Les grilles horaires élèves proposées vont à l’encontre de ces objectifs, elles vont entraîner des suppressions de postes dans toutes les disciplines. Les « secondes par famille de métiers » censées retarder l’orientation seront également source de suppression de postes en permettant un remplissage optimum des classes. Nos syndicats considèrent aussi que les incertitudes qui subsistent sur les modalités de restructuration de la filière GA sont inacceptables.

La volonté d’implantation d’unité de formation en apprentissage dans tous les lycées professionnels, avec la mixité des parcours qui induira, de fait, la mixité des publics menace à terme les conditions de travail et le statut des professeurs de lycée professionnel.

Ces dispositions doivent être mises en œuvre dès la rentrée de septembre 2019 et le projet de grilles horaires, qui entérine les suppressions de postes et les baisses des horaires disciplinaires, sera soumis au vote du CSE le 10 octobre. Il y a donc urgence à s’opposer fermement pour obtenir une autre réforme qui vise réellement l’excellence.
L’intersyndicale CGT Éduc’action, SNUEP-FSU, SNEP FSU, Sud Éducation, SNALC, SNCL FAEN, SIES exige que ces projets de textes soient retirés de l’ordre du jour du CSE et qu’une véritable concertation ait lieu avec la profession. Il y a urgence à construire le rapport de forces pour obtenir une autre réforme.

L’intersyndicale CGT Éduc’action, SNUEP-FSU, SNEP FSU, Sud Éducation, SNALC, SNCL FAEN, SIES appelle les personnels à se mobiliser en :
– Organisant des heures mensuelles d’information intersyndicale la semaine du 17 au 21 septembre 2018 dans tous les établissements pour informer la profession des conséquences de la réforme ;
– Construisant ensemble une journée de grève le jeudi 27 septembre 2018.

 

3 – Evaluations nationales: où en est-on ?

Une intersyndicale a eu lieu lundi soir et a permis a de nombreuses organisations de se mettre d’accord sur le fait que ces évaluations sont inadaptés pour les élèves et bafoue la liberté pédagogique des enseignant-e-s. De plus, le risque de mise en concurrence et de salaire au mérite quis e cache derrière ce protocole inquiète de nombreux syndicats. Cette politique managériale en peut plus durer. un communiqué intersyndical devrait être publié dans les prochains jours.

N’oubliez pas la RIS 1er degré sur ce même thème le mardi 25 septembre à 17h au local. Faites passer l’info… et venez !

Déjà de nombreuses écoles s’organisent et refusent de les faire passer dans ces conditions. Si c’est votre cas, n’hésitez pas à en témoigner en nous envoyant un mail !

 

4 – Augmentation imposée du temps de travail et suppression de postes: une politique contre les personnels et le service public

Comme SUD éducation le dénonçait dans les annonces budgétaires de la rentrée scolaire, l’éducation nationale sera bel et bien impactée par les coupes budgétaires.

Le ministre Blanquer a donc annoncé la suppression de 1800 postes dans l’Éducation Nationale : 400 postes dans les services administratifs, 1200 postes d’enseignant-e-s dans le second degré. Les services administratifs croulent déjà sous la surcharge de travail. De plus, le nombre de personnels contractuels embauchés sur de courtes périodes, peu formés, sous-payés a explosé ces dernières années.
Les 1200 suppressions de postes d’enseignant-e-s se concentreront massivement dans le second degré, où les manques d’effectifs sont déjà criants, et alors même que la hausse démographique importante impacte les collèges.
Le ministre prétend augmenter le pouvoir d’achat des enseignant-e-s. Pour cela, il reprend la rengaine du “travailler plus pour gagner plus”, annonçant notamment une baisse des cotisations sur les heures supplémentaires. Ces heures ne seront donc pas prises en compte dans leur totalité pour la retraite ou l’assurance-chômage, et ne constituent donc pas du salaire.
Plus grave, le ministre entend imposer une deuxième heure supplémentaire aux enseignant-e-s du second degré en fonction des besoins locaux. Il s’agit d’une énième attaque sur les statuts des personnels, qui touche directement leur temps de travail, et qui n’aura pour effet que d’épuiser les personnels.
La prétendue augmentation du pouvoir d’achat des enseignant-e-s n’est donc qu’un alibi de plus pour attaquer leurs droits et leurs conditions de travail, et rapprocher toujours plus le service public d’éducation des modes de management du monde de l’entreprise.

SUD éducation revendique des créations massives de postes statutaires, à la hauteur des besoins seul moyen d’avoir un service public d’éducation de qualité.

 

5 – P’tit dèj’ au centre culturel kurde

Les camarades kurdes du Centre Culturel Kurde (CDK) nous invitent à venir discuter du projet de convoi à Lavrio lors de leur petit-déjeuner hebdomadaire du dimanche matin, de 10h – 12h, dans leur local à l’Union (31240). Il y aurait un temps de présentation devant les gens présents pour faire connaître le projet et lancer la collecte là-bas. Le petit déjeuner coûte environ 6 euros.

Si vous êtes motivé-e-s, n’hésitez pas à nous le faire savoir. Une voiture part déjà de Mermoz avec deux camarades.

 

6 – Le collectif Ô Toulouse organise une journée de débats et concerts: eau mon amour !

Ça démarre à 14 h le 30 septembre 2018 au Port Viguerie,

avec des débats, des expos, des jeux et des ateliers enfants.

Les concerts se succèdent à partir de 16h30, avec Skin and Wire, Mouss et Hakim, Ritay Soro.

Pour diffuser l’affiche avec le programme autour de vous:

 

7 – Marche de la solidarité pour les migrants

Le dimanche 7 octobre, une marche de solidarité pour l’accueil des migrant-es partira du CADA de L’isle-jourdain pour arriver à Auch, le lendemain. Il s’agit de rendre visible et de dénoncer la situation de migrant-es, réduit-es à une vie de « sans ».

> Chacun-e peut faire la totalité de la marche,  ou 1, 2 ou 3… étapes, ou encore retrouver la marche à la soirée de Mauvezin, ou être à l’arrivée pour l’accueil de la marche à Auch. Mais il importe d’être nombreuses et nombreux.

Lire le tract pour plus d’infos ici

 

8 – Rassemblement à NDDL: la ZAD vit et vivra !

Plusieurs organisations appelent à un rassemblement en soutien à la zad, dans une volonté de défendre « le bocage et ses mondes ».

Communiqué de presse collectif ici