Nouvelles du jeudi 8 mars 2018

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Ce soir AG de SUD éducation 31-65
à 18h00
et lundi 12 mars AG journée de 9h00 à 16h00
au local de Solidaires,  52 rue Jacques Babinet à Toulouse

1 – Rassemblement RESF 31 ce soir.

RESF 31 vous invite à un rassemblement de soutien qui aura lieu jeudi 8 mars à 17h00 à la maison de quartier de Bagatelle (11, impasse du Bachaga Bpoualam 31100 Toulouse)
Mme N, mère d’une élève de l’école élémentaire Falcucci, est menacée d’expulsion. Les enseignants et les parents d’élèves se mobilisent.

Vous pouvez signer et faire signer la pétition ici.

2 – Journée des droits des femmes : les mobilisations locales du 8 Mars

Vous trouverez ici l’appel du collectif  « 8 Mars Toute l’Année » à mobilisation pour la journée international de lutte pour les droits des femmes du 8 mars 2017. Ce collectif regroupe des associations, des syndicats et des partis.

En 2012, à Toulouse, le collectif « grrrèeves des femmes 31 » (à l’initiative de Mix-cité 31) lance l’idée de grève des femmes afin de contrer la journée de « fête » de « la » femme, de re-politiser un 8 mars en rappelant qu’il s’agit d’une journée internationale de lutte. La grève est vue comme un moyen de montrer que si les 52 % de femmes en France arrêtent de travailler, sur les lieux de travail comme à la maison, c’est toute la société qui est bloquée

Crise politique, économique, financière… Nous dénonçons ces prétextes qui remettent en cause les droits des femmes à travers différentes lois : les lois Macron et Rebsamen, c’est la loi Travail, qui vient elle aussi freiner la marche vers l’égalité en permettant aux accords d’entreprises d’être au-dessus de la loi en particulier vis-à-vis du temps de travail, temps déterminant pour les femmes au niveau de leur salaire comme de leur possibilité à organiser leur vie au vu de toutes leurs contraintes (notamment familiales)…

Nous ne ferons pas la liste ici de toutes les mesures prises ces dernières années sous le prisme des politiques d’austérité mais ce qui est sûr, c’est qu’elles touchent des secteurs où les femmes sont très présentes, et ont de ce fait des incidences non négligeables sur leur condition d’emploi, de salaires, de vie !

Nous dénonçons aussi la montée des extrêmes droites et du clan conservateur et réactionnaire  et leurs attaques contre les droits des femmes : contre le droit à disposer de son corps, contre les actions de déconstruction des stéréotypes (et les études de genre) avec toujours cette idée que la place des femmes est à la maison, pour faire des enfants, et s’en occuper.

Cette année cet appel à la grève intersyndicale prend une ampleur internationale: en Pologne, en Argentine, en Espagne, aux Etats-Unis, les grèves et les manifestations de femmes qui se rebellent face à la violence et au féminicide et luttent pour l’autodétermination des femmes ont paralysés des pays entiers. » . De plus depuis octobre 2017, et les mouvements #MeToo et #BalanceTonPorc, la parole des femmes se libère.
Nous ne nous tairons plus et demandons des actes et des lois pour que l’émancipation, l’égalité et la justice soit une réalité !

Nous appelons donc à la grève le 8 mars 2017, à une manifestation avec le collectif inter-orga à 12h à Arnaud Bernat et à une soirée festive à la bourse du travail à partir de 20 h!
Une action aura lieu ce soir devant le métro Jean-Jaurès à partir de 17h.

https://www.facebook.com/events/744442079094777/permalink/744815629057422
https://www.facebook.com/toutesenluttes
https://www.facebook.com/events/1932004307113520
https://twitter.com/FemmesEnLutte31

Des préavis de grève ont été déposés par la CGT, la FSU et l’Union Syndicale Solidaires, l’UET.

3 – Mutations intra-académiques

Les serveurs des mutations intra-académiques seront ouverts du 12 au 28 mars via l’application i-prof. Vous pouvez dès maintenant poser vos questions et communiquer vos documents aux élus SUD Education en CAPA via la messagerie dédiée sudcapa@wanadoo.fr.

4 – Grève unitaire et massive le 22 mars

Toute la fonction publique, tous les services publics sont attaqués. Le salaire réel des fonctionnaires, en baisse depuis 2013, est encore mis à mal par le rétablissement du jour de carence, l’augmentation du taux de cotisation de la pension civile et de la CSG… Le gouvernement a annoncé un plan de dynamitage de la fonction publique via le recours accru aux contractuels et un plan de « départs volontaires ». En supprimant 120 000 postes, il détruit encore un peu plus les services publics qui permettent aux plus défavorisé-e-s d’avoir accès aux soins, à l’éducation, de se déplacer…

Le projet Macron/Blanquer/Vidal pour l’éducation s’inscrit dans cette logique. Les postes aux concours d’enseignant-e-s sont en baisse de 20 % dans le second degré et de 10 % dans le premier degré, qui continue d’être désorganisé par des mesures de pure communication et qui subit des pressions régressives sur les contenus et sur les pratiques. La réforme du bac et du lycée prévoit de son côté une baisse des horaires et donc des postes, l’accroissement des inégalités entre élèves et entre établissements. Quant à la sélection à l’université, c’est la poursuite de la destruction de l’enseignement supérieur public.

Sept syndicats de la fonction publique appellent à la grève le 22 mars pour une hausse des salaires, l’arrêt des suppressions d’emplois, la titularisation des contractuel-le-s, l’égalité professionnelle, l’abrogation du jour de carence, la défense des retraites. Alors que le gouvernement mène une offensive tout azimut (le statut des cheminot-e-s est lui aussi remis en cause), il faut une mobilisation massive le 22 mars, qui doit être un point d’appui pour la construction d’une grève reconductible et de convergence des luttes.

A retrouver ici, l’argumentaire de la fédération SUD Education.

4 – Les enjeux de la réforme du lycée

Nous vous proposons la lecture de deux articles éclairants pour mieux comprendre les enjeux de la réforme en cours dans les lycées :

https://blogs.mediapart.fr/jy-mas/blog/130118/les-veritables-enjeux-des-reformes-educatives-de-jean-michel-blanquer-jy-mas#_ftn16

http://www.snesup.fr/article/lettre-ouverte-dun-oncle-universitaire-son-frere-parent

Lectures à compléter avec cet article du site de la fédération SUD Education.

5 – Conseil supérieur de l’éducation du 5 mars 2018 : Déclaration de la fédération SUD éducation et de l’Union syndicale Solidaires

L’école n’est pas une entreprise, les fonctionnaires ne sont pas des variables financières d’ajustement : mobilisons-nous pour défendre le service public d’éducation !

L’essentiel de l’ordre du jour de cette séance du conseil supérieur de l’éducation porte sur les textes réglementant Parcoursup et l’accès au premier cycle des études supérieures. La consultation du CSE est donc une fois de plus de pure forme puisque ces textes sont déjà en vigueur dans les faits et que les personnels sont contraints depuis des semaines de mettre en œuvre leurs dispositions sans aucune base légale.

C’est bel et bien la sélection généralisée à l’entrée de l’université qui est mise en œuvre. Dès cette année, le bac ne sera plus suffisant pour accéder à l’université puisque les élèves devront satisfaire des attendus définis par chaque établissement. Déjà les officines privées se précipitent sur le marché de l’accompagnement à l’orientation. Car toute la réforme n’a pour objectif que d’accentuer encore le tri social.

Les annonces faites le 14 février concernant la réforme du bac et du lycée sont en pleine continuité avec ces textes : un lycée « à la carte » faisant de l’élève l’auto-entrepreneur de sa scolarité, toujours davantage responsable individuellement de ses choix, de ses « réussites » ou de ses « échecs » ; un bac “maison” dépendant de l’établissement, cassant ainsi sa valeur nationale et créant d’avantage d’inégalités entre les établissements.

Pour SUD éducation et l’union syndicale Solidaires, l’heure est donc à la lutte pour le retrait des réformes du baccalauréat, du lycée et de l’accès aux études supérieures, qui forment un tout sinistrement cohérent, qui s’inscrit dans le cadre des politiques du gouvernement visant à casser les services publics et les droits des salarié-e-s.

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Les services publics et Les fonctionnaires, attaqués de toute part, de plus en plus précarisé-e-s, peinent à remplir leur mission.

Le salaire réel des fonctionnaires, en baisse depuis 2013, est encore mis à mal par le rétablissement du jour de carence, l’augmentation du taux de cotisation de la pension civile et de la CSG… Le gouvernement a annoncé un plan de dynamitage de la fonction publique via le recours accru aux contractuels et un plan de « départs volontaires ». En supprimant 120 000 postes, il détruit encore un peu plus les services publics. Les postes aux concours d’enseignant-e-s sont en baisse de 20 % dans le second degré et de 10 % dans le premier degré.

Sept syndicats de la fonction publique appellent à la grève le 22 mars pour une hausse des salaires, l’arrêt des suppressions d’emplois, la titularisation des contractuel-le-s, l’égalité professionnelle, l’abrogation du jour de carence, la défense des retraites. Alors que le gouvernement mène une offensive tout azimut (le statut des cheminot-e-s est lui aussi remis en cause), il faut une mobilisation massive le 22 mars, qui doit être un point d’appui pour la construction d’une grève reconductible et la convergence des luttes.

La suite ici.

6 – Le Conseil supérieur de l’éducation rejette Parcoursup

Communiqué de la fédération SUD Education :

Ce lundi 5 mars 2018, le Conseil supérieur de l’éducation a très largement rejeté le décret instituant la mise en œuvre de Parcoursup, avec 0 voix Pour, 36 voix Contre, 21 Abstentions et 3 n’ayant pas pris part au vote. Il n’y a plus personne en dehors du gouvernement pour soutenir cette réforme !

Le ministère a bien entendu décidé de ne pas tenir compte de ce rejet. Toute la séance s’est révélée n’être qu’une parodie de consultation puisque l’administration était incapable de répondre aux questions et a refusé d’intégrer les amendements majoritaires. La sélection est donc purement et simplement imposée à la communauté éducative. Et le dispositif s’avère encore plus inquiétant que prévu car si un-e lycéen-ne ne répond pas dans les délais à une notification de Parcoursup il perdra tous ses vœux.

Pour SUD éducation l’heure est donc à la lutte pour le retrait des réformes du baccalauréat, du lycée et de l’accès aux études supérieures, qui forment un tout sinistrement cohérent, et qui s’inscrit dans le cadre des politiques du gouvernement visant à casser les services publics et les droits des salarié-e-s.
Deux échéances nationales de mobilisation sont à construire :

– le 15 mars, la coordination nationale de l’éducation appelle à la mobilisation. SUD éducation a déposé un préavis de grève national.
– le 22 mars, sept syndicats de la fonction publique appellent à la grève. Elle doit être un point d’appui pour la construction d’une grève reconductible et pour la convergence des luttes.