Nouvelles du jeudi 17 octobre 2019

1) Toujours autant d’enfants scolarisé-e-s à la rue : écoles, parents et collectifs mobilisé-e-s contre le mal-logement!

Fin septembre, les collèges Berthelot et Emile Zola s’étaient fortement mobilisés pour interpeller sur le cas d’une famille sans logement dont les enfants sont scolarisés dans ces deux établissements.

Hier matin, les collectifs des écoles Matabiau, Calas-Dupont et du collège Berthelot se sont mobilisés pour 14 élèves sans logement. L’objectif, encore une fois, était d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur les conditions d’extrême précarité de ces familles, de plus en plus fréquentes et alors même que la mairie s’emploie à une chasse aux pauvres immonde armé de son arrêté anti « bivouac ».

Les membres de la campagne « Un Toit Pour Apprendre » dénoncent de nouveau en cette rentrée les conditions de vie de nombreux enfants scolarisés dans les écoles toulousaines.

Trop d’enfants vivent en squat, sous des tentes ou dans des hôtels.

Un rendez-vous est donné par le collectif Calas-Dupont Solidarité le mardi 5 novembre à 19H à l’école pour organiser la mobilisation, qui doit continuer et être de plus en plus forte et visible !

Vendredi 18 octobre à 17h30 à Jean-Jaurès : rassemblement contre l’arrêté « anti-bivouac » de Moudenc, parce qu’on ne peut pas garder le silence face à cet acte odieux. En savoir plus ici.

Et puis sinon, il y a aussi une pétition en ligne pour demander la suppression de l’arrêté ici.

Et si tu veux participer directement à la prochaine action du Droit Au Logement, tu peux fabriquer des poupées de tissus! En effet, l’assemblée des familles sans-abri a décidé de faire une action devant la préfecture le jeudi 31 octobre à 12h30. L’idée, en cette veille de trêve hivernale, est d’exposer 4200 poupées de tissus représentant les 4200 personnes sans-abri.
 
Des ateliers de fabrication avec les familles auront lieu au centre solidaire abbé pierre (22 rue du pont st pierre) les :
– Jeudi 10 à 18h
– samedi 12 à 14h
– mercredi 16 à 17h
– mardi 22 à 14h
Amenez des bouts de tissus ou de vieux habits déchirés pour la fabrication des poupées!
 
 

2) Dégradation des conditions de travail des AESH suite à la mise en place des PIAL, ah bon ???

Cette rentrée est marquée par des changements d’organisation du travail pour de nombreux-ses accompagnant-es d’élèves en situation de handicap : la mise en place de Pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL) depuis juin 2019. Il s’agit d’une mutualisation des moyens humains sur un ou plusieurs établissements. Les premières remontées des collègues montrent qu’il s’agit bien pour le gouvernement de rentabiliser les moyens humains au prix d’une dégradation des conditions de travail et d’accueil des élèves en situation de handicap.

La flexibilité mise en place est néfaste: des emplois du temps qui changent régulièrement, quand ils ne sont pas inexistants avec des bricolages quotidiens ; une mutualisation à l’excès des AESH, obligé-e-s de suivre jusqu’à 6 élèves par semaine !!
Pour les élèves, la flexibilité est aussi de mise : un-e même élève est très souvent accompagné-e par des AESH différent-e-s, quels que soient ses troubles et ses besoins.
Le gouvernement veut masquer le manque de personnels AESH par cette gestion des ressources humaines au sein des PIAL pour faire croire aux familles et associations que « tout va bien ». Les zones de flou laissées dans la circulaire ont été clairement exploitées par les administrations locales pour optimiser les moyens, au détriment des conditions de travail. C’est le cas de la prise en charge des frais de déplacement pour se rendre d’un établissement à l’autre puisque certain-e-s se sont vu opposer un refus de leur prise en charge.

La mise en place des PIAL s’est accompagnée d’un redécoupage de la hiérarchie interne avec la généralisation de postes d’AESH référent-e ou coordinateur-trice. Cette charge de travail supplémentaire ne donne pas droit à une rémunération supplémentaire, mais à des décharges horaires variables. Les AESH référent-e-s se retrouvent à devoir exercer des fonctions d’organisation des services comme un-e supérieur-e hiérarchique.

Enfin, cette rentrée est marquée par une disparité et des incohérences dans les contrats de travail et notamment les quotités horaires. Et même, de nombreux départements n’ont pas versé aux aesh leur salaire de septembre, ni établi leur contrat!!

La circulaire ministérielle prévoit un service sur 41 semaines. Les hiérarchies locales, en essayant de concentrer les services sur les 36 semaines de classe, privent les AESH de la rémunération de leur temps de préparation, de réunion, et de formation. Cela se traduit par une baisse de salaire effective pour la plupart des AESH.

Pour en finir avec cette gestion désastreuse et enfin améliorer les conditions de travail des AESH, SUD éducation revendique :

–  la titularisation sans conditions de diplôme ou de nationalité ;
– l’arrêt du recrutement de personnels non-titulaires ;
– une augmentation des salaires ;
– la fin des temps incomplets imposés et la reconnaissance des « tâches invisibles » des AESH (formation, coordination…) qui permettent de construire un temps complet ;
– l’accès aux mêmes primes (éducation prioritaire), indemnités et pondérations (éducation prioritaire et affectation multiple) que les titulaires qu’importe la durée du contrat ;
– des moyens pour une véritable formation initiale et continue ;
– de meilleurs conditions d’affectation ;
– l’étude en commission consultatives paritaire de tous les cas de non-renouvellements de contrats.

-> communiqué de SUD Education à imprimer  ici

 

3) Retour des EPEP et statut des directrices et directeurs d’école : une instrumentalisation scandaleuse du suicide de Christine Renon

Les enseignant-e-s du premier degré ne veulent pas de supérieur-e hiérarchique dans l’école. Ils et elles veulent de la considération et des moyens.

Le 3 octobre, alors qu’il est interviewé sur RTL sur le suicide de Christine RENON et que le même jour les personnels manifestent leur solidarité à leur collègue et leur ras le bol par la grève, Blanquer remet sur la table le statut des directeurs et directrice d’école, chose qui avait mobilisé nombres d’enseignant-e-s tout au long de l’année dernière et qui avait été retiré de la loi Blanquer.
Parallèlement aux déclarations de Blanquer, une députée LREM, Cécile Rilhac, propose un retour de la loi sur les EPEP (établissements publics sur l’enseignement primaire), projet ressemblant furieusement aux EPSF (établissements publics des savoirs fondamentaux). SUD éducation dénonce la manœuvre qui se joue et une instrumentalisation scandaleuse et insupportable du suicide de Christine Renon.

Une tradition autogestionnaire : le conseil des maîtres et maîtresses

Le conseil des maîtres et maîtresses est le seul moyen de prendre une décision concernant l’école. La salle des personnels est un vrai lieu d’échange et non pas un simple lieu de fonctionnement.
Donner « plus de responsabilités » aux directeurs et directrices d’école les cantonnerait au rôle d’intermédiaires entre les inspections et les équipes et accentuerait le harcèlement administratif que l’institution exerce déjà sur elles et eux. Nous refusons l’application de logiques managériales dans nos écoles où les directeurs et directrices d’école deviendraient de simples gestionnaires. C’est bien le management libéral des services publics qui est en cause et qui est responsable. La maltraitance institutionnelle ne s’arrêtera pas avec un échelon hiérarchique supplémentaire, au contraire.

Les directeurs et directrices d’école sont des collègues qui participent à un travail d’équipe. Instituer un échelon hiérarchique supplémentaire aurait des conséquences néfastes sur les équipes, créerait de mauvaises ambiances, ne faciliterait pas le dialogue des personnels pour gérer le quotidien et surtout n’arrangerait en rien nos conditions de travail. Avoir un échelon hiérarchique sur son établissement n’est pas une garantie contre la souffrance au travail, bien au contraire : on le voit dans le second degré.

SUD éducation revendique des directions d’école collégiales avec une répartition des tâches et une relation de travail horizontale, ainsi que de réels moyens pour une école publique égalitaire, autogérée et émancipatrice qui s’inscrit dans un projet de société solidaire et démocratique. De manière plus générale, SUD éducation refuse les logiques managériales et milite pour l’auto-organisation des équipes, que ce soit dans le primaire ou le secondaire.

-> Communiqué complet de la fédération SUD Education ici

 

4) NON à l’islamophobie et au racisme

Depuis plusieurs jours, suite à l’invective par un conseiller régional d’extrême droite lors de l’assemblée régionale de Bourgogne Franche Comté d’une mère voilée accompagnant la classe de son fils lors d’une sortie scolaire, les médias tournent à nouveau en boucle sur la compatibilité du voile avec la loi, la République, nos modes de vies etc.

Les débats sur la laïcité sont complexes, et traversent aussi notre Union syndicale. Mais plusieurs choses sont à notre sens à rappeler.
La loi est très claire, elle autorise les femmes accompagnant les sorties scolaires à porter un voile, comme chacun et chacune est libre de porter la tenue vestimentaire qu’il ou elle veut dans la rue, et la laïcité ne peut et ne doit pas devenir l’ instrument de déferlement de haine contre les femmes musulmanes et les musulmans et contrevenir aux autres libertés.

Comment considérer qu’une femme accompagnant son fils dans une démarche d’accompagnement scolaire dans un lieu de représentation de la démocratie puisse être considérée comme faisant du prosélytisme, ou au contraire comme on l’entend, ne pas être dans la fameuse démarche « d’intégration » ? Les propos du Ministre de l’Education sont plus qu’alarmants, et on peut clairement se poser la question de leur compatibilité avec ses fonctions.

Solidaires dont les valeurs sont incompatibles avec le racisme, la xénophobie et l’islamophobie, relayés par l’extrême droite et hélas beaucoup plus largement, dénonce ce qui est clairement un débat « pourri » et dénonce aussi le large espace médiatique laissé à ceux ou celles qui alimentent les discours de haine.
Une fois de plus le pouvoir instrumentalise la question de la laïcité à des fins politiciennes. Il est tellement plus facile de produire un discours d’exclusion et de stigmatisation que de répondre aux enjeux sociaux actuels et aux exigences profondes d’égalité portées par les victimes des discriminations. Dans un contexte où Macron s’empare à nouveau de la question de la lutte contre le terrorisme pour détourner l’attention des questions sociales urgentes, le retour du discours islamophobe dans la bouche de ses ministres à de quoi inquiéter.

Les attaques contre les services publics, les droits sociaux sont de plus en plus nombreuses et les crises économiques et climatiques vont mettre des millions de personnes dans des situations invivables. L’urgence est donc bien de s’emparer de ces débats-là pour faire en sorte de vivre dans une société d’égalité, de justice pour tous et toutes quelque soient leurs origines, leurs situations sociales, leur religion, leur sexe.

Solidaires appelle à se joindre aux initiatives de protestations, à renforcer la dénonciation et l’action antiraciste dans les entreprises et les services.

 

5) Pour que Toulouse ne devienne pas la capitale européenne de l’austérité!

Hier, mercredi 16 octobre, Macron était en visite à Toulouse. Les services de santé en lutte ont voulu converger et se rassembler pour l’interpeller. Une dizaine de services étaient mobilisés, et plus d’une centaine de personnes dont des personnels de santé, des soutiens et des gilets jaunes ont occupé la devanture de l’Hôtel dieu pendant plusieurs heures. Cela fait plusieurs mois déjà que les salarié-e-s luttent et se battent contre les suppressions de postes, les bas salaires et les conditions de travail déplorables et indignes pour les patient-e-s comme pour les personnels.

 

6) Mobilisation historique de l’action sociale départementale

Les agents de l‘action sociale ont entamé un bras de fer avec le Conseil départemental pour obtenir davantage de moyens

Une nouvelle fois, lundi 14 octobre les services de l’action sociale ont été fermés suite à un droit de retrait de la quasi-totalité des services de l’action sociale, du siège comme dans les Maisons des solidarités.
Une délégation très importante a été reçue par M. Vincini, élu chargé du personnel et la quasi-totalité des directions concernées. Il a annoncé des mesures rapides, à la fois sur le court terme, le moyen terme et le long terme, déclarant qu’il y aurait « un avant et un après » cette crise sans précédant.

L’enquête CHSCT a eu lieu et mardi 15 octobre au matin a eu lieu une nouvelle rencontre où ont été annoncées des mesures pour l’ensemble de l’action sociale, suivie d’un rassemblement devant le conseil départemental à l’appel de SUD, CGT et FO. Par ailleurs, une assemblée plénière du conseil départemental a eu également lieu hier, mercredi dans l’après-midi.

Les manques de moyens et les conditions de travail sont dénoncés depuis plusieurs mois, cela doit cesser au plus vite, ces situations sont inacceptables!

 

7) Appel à solidarité pour SUD Industrie 34

 

8) Harcèlement, violences sexistes et sexuelles au travail : assez d’impunité !

Alors que Macron avait annoncé faire de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles la « Grande cause de son quinquennat », SUD éducation remarque qu’aucune mesure n’a été mise en place ni pour prévenir les violences sexistes et sexuelles au travail ni pour accompagner les victimes.

Pire, le premier ministre a décidé de supprimer l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), organisme qui mesure les violences sexistes et sexuels en France. Plutôt que de faire disparaître les violences, le gouvernement supprime l’organisme qui les mesure. Aujourd’hui dans l’Éducation nationale, on peut harceler ou agresser sexuellement en toute impunité. Pourtant une circulaire relative à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans la fonction publique existe ; elle dégage trois axes : la prévention, le traitement des violences et enfin les sanctions pour leurs auteurs (il s’agit de façon écrasante d’hommes qui sont incriminés). SUD éducation revendique l’application de cette circulaire.

Violences sexistes et sexuelles : des chiffres inquiétants !

Les violences à l’encontre des femmes ne se bornent pas à la sphère privée comme le montre le Défenseur des droits : 1 femme sur 5 affirme avoir vécu des situations de violences au travail et seulement 5 % des femmes portent plainte pour dénoncer des violences qui ont lieu dans la sphère professionnelle. Ces violences qui comprennent les insultes, les discriminations, le harcèlement, les menaces, le chantage, mais aussi les agressions physiques et sexuelles, doivent cesser. Parmi les victimes de ces violences, les femmes célibataires, bisexuelles, lesbiennes et trans sont plus exposées au harcèlement. Dans le cadre du travail, les ouvrières et les salariées précaires et dans une moindre mesure les professions intermédiaires subissent une pression sexuelle plus intense que celle des autres catégories sociales.

SUD éducation a été sollicité dans plusieurs départements par des collègues qui souhaitaient dénoncer auprès du rectorat des violences sexistes et sexuelles dont elles avaient été victimes. Elles demandaient surtout une protection de leur employeur face à leurs agresseurs qu’elles étaient obligées de côtoyer quotidiennement.
La circulaire du 9 mars 2018 prévoit un accompagnement pour ces victimes de violence, or il n’a jamais lieu. Une victime qui demande la protection fonctionnelle après avoir déposé plainte pour viol à l’encontre d’un agresseur, doit attendre un mois pour obtenir une simple réponse de l’employeur. De même, quand des collègues dénoncent du harcèlement sexuel, l’employeur préfère leur propose de changer d’établissement.
L’impunité dont bénéficient les auteurs des violences sexistes ou sexuelles au travail encourage la normalisation de ces violences.
L’Éducation nationale se cache derrière l’inaction de la justice en matière de lutte contre les violences sexuelles pour ne pas agir. Pourtant 16 % des femmes subissent des viols ou des tentatives de viol. 93 000 femmes ont été violées en 2017, parmi elles seules 10 % ont porté plainte et seulement 10 % de ces plaintes ont abouti en cour d’assise. Une part importante des plaintes pour viols ne sont pas instruites aux assises comme les autres crimes mais en correctionnelle comme un simple délit.
La circulaire du 9 mars 2018 rappelle aussi que « L’obligation de protection des agents s’impose à tout employeur public ». Ainsi, les agent-e-s des collèges et lycées relevant des collectivités territoriales doivent aussi pouvoir bénéficier d’un accompagnement et de protection.

Harcèlement sexuel : comment le repérer ?

Le harcèlement sexuel peut se manifester par des propos ou gestes à connotation sexuelle, par une attitude particulièrement insistante malgré des refus répétés ou encore par des propositions de nature sexuelle. Deux types de harcèlement sexuel sont distingués : celui qui repose sur la répétition d’actes de harcèlement et celui qui résulte de la commission d’un seul acte.

Quelques exemples de harcèlement sexuel au travail :

• Il me touche sans cesse lorsqu’il me parle,
• Il m’envoie des messages où il mélange des informations professionnelles et des propos sur mon physique ou des propos qui concernent mon intimité,
• Il pose des questions intimes sur ma vie privée,
• Il me fait sans cesse des « blagues » du type : « Quand est-ce qu’on couche ensemble ? »
• Il a des gestes ou des propos déplacés à mon encontre.

Revendications : SUD éducation revendique l’application de la circulaire du 9 mars 2018 qui prévoit :

- une campagne de prévention des violences sexistes et sexuelles dans la fonction publique  : des formations pour tous les personnels notamment pour les représentan-t-e-s du personnel, ainsi que pour les personnels d’encadrement qui ont tendance à oublier leurs obligations

- des dispositifs d’information, de communication et de sensibilisation auprès de l’ensemble des personnels avec la diffusion d’un numéro vert, le rappel de la loi, l’organisation de réunions de sensibilisation

- la définition et la mise en œuvre d’un dispositif de signalement et de traitement des violences sexistes et sexuelles : ce dispositif est aujourd’hui inexistant ! Les signalements des personnels restent sans réponse de l’administration.

- la protection et l’accompagnement des victimes : l’employeur a la responsabilité de protéger les personnels :
« une fois informée des agissements répréhensibles, l’administration doit mettre en œuvre toute action appropriée pour éviter ou faire cesser les violences auxquelles l’agent victime est exposé, même lorsqu’aucune procédure judiciaire n’est enclenchée ». Elle peut prendre une « mesure interne de changement d’affectation voire suspension de la personne présumée agresseur dans l’attente du conseil de discipline ».
Circulaire du 9 mars 2018 relative à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans la fonction publique

- de sanctionner les auteurs des violences : aujourd’hui, bien souvent l’administration se contente de déplacer soit la victime soit l’auteur des violences ou attribue une sanction parmi les plus basses aux auteurs de violences sexistes ou sexuelles. Pourtant la circulaire indique que « les employeurs se doivent d’être exemplaires dans la sanction des violences sexuelles et sexistes. »
« les actes constitutifs de violences sexuelles ou sexistes doivent être sanctionnés par le biais de la procédure disciplinaire et/ou par le juge pénal. Ils peuvent également donner lieu à une indemnisation par le juge civil. Les procédures disciplinaires, administratives et pénales sont indépendantes les unes des autres. »
Circulaire du 9 mars 2018 relative à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans la fonction publique

9) Mobilisation internationale pour le Rojava !!

Depuis une semaine le monde est témoin d’une résistance inouïe des peuples face à l’invasion militaire illégale et immorale de l’Etat turc au Rojava, dans le Nord de la Syrie. Partout en Europe des manifestations sont organisées pour saluer cette résistance honorable des Forces Démocratiques Syriennes (FDS) initiées par les Unités de protection des peuples (YPG) et Unités de protection des femmes (YPJ).

L’invasion militaire de la Turquie, membre de l’OTAN, est intolérable, injuste et dangereuse pour nous tou.te.s. Cette agression fragilise la stabilité de la région et a déjà causé la mort de 200 civils ! Par ailleurs depuis le début de l’agression turque plus de 1000 djihadistes se sont évadés des prisons des FDS.

Pour dire Stop à l’invasion turque au Rojava nous appelons tou.te.s à rejoindre la manifestation de ce
SAMEDI 19 OCTOBRE À 16H AU METRO JEAN-JAURES – TOULOUSE
Cette résistance n’appartient pas seulement aux Kurdes, mais à toutes celles et tous ceux qui ont lutté et soutenu la lutte contre daesh pour une société libre !
Tou.te.s ensembles
DEBOUT POUR LE ROJAVA !