Le mardi 3 février dernier, trois organisations syndicales appelaient à la grève, certes sur des bases différentes, mais toutes avaient en commun de dénoncer la politique d’austérité du gouvernement, politique qui fait des ravages dans l’Éducation Nationale. Les mouvements de luttes et de grèves qui ont marqué les mois de décembre et de janvier dans l’éducation prioritaire en témoignent : derrière la poudre aux yeux et les effets d’annonce, tout se fait à moyens constants et ce qui est donné aux uns est enlevé aux autres. Nous ne sommes pas dupes !

Une assemblée générale de grévistes s’est tenue ce jour-là salle du Sénéchal à Toulouse avec un pic de participation de 80 personnes malgré la neige et le froid. Cette assemblée générale a voté un appel à une nouvelle journée de grève le jeudi 26 février.

SUD éducation 31 soutient la décision de l’assemblée générale de grévistes et a déposé un préavis de grève en ce sens pour cette journée.

SUD éducation 31 continue de revendiquer :
– l’attribution immédiate des moyens nécessaires à l’ensemble des actrices/teurs de l’éducation (agents territoriaux, animatrices/teurs CLAE, personnels médicaux sociaux, d’enseignement…) en fonction des besoins réels territoriaux et sociaux.
– un renforcement des équipes, avec du personnel statutaire et formé et donc la fin du recours à des contrats précaires pour remplir des missions de service public.
– l’arrêt de la gestion managériale des personnels par le rectorat et la hiérarchie, celle-ci n’ayant pas d’autres buts que de soumettre et diviser les personnels et de mettre en concurrence les établissements.