Nouvelles du jeudi 21 Janvier

En route vers le 26 Janvier, tou.te.s en grève !

On avance sur le chemin qui nous mène au 26 et dont il était question dans notre itinéraire des luttes de Janvier à retrouver en cliquant sur les images ci-dessous.

Le « tou.te.s en grève » s’amplifie et prend tout son sens :

Le Collectif Toulouse Animation en lutte rejoint le mouvement ! (En fait, ça fait un moment qu’ils et elles sont déjà là…)

Ce collectif a été créé il y a environ 2 ans. Il se compose d’animateur.trice.s, des directeur.trice.s, adjoint.e.s, en accueil de jeunes, en accueil de loisirs, syndiqué.e.s ou non de Toulouse et alentours ! Certain.e.s bossent avec des mairies, d’autres avec des assos (Francas, Léo Lagrange, Lec…)

Leur revendications sont évidemment proches de celles des autres travailleur.se.s de l’éducation :

  • CRÉATION DE POSTES (sous-effectif très fréquent)
  • AUGMENTATION DES SALAIRES
  • AUGMENTATION DU TEMPS DE TRAVAIL EN PÉRISCOLAIRE (temps de prépa…)
  • AUGMENTATION DE LA PRIME DE COUPURE (salaire précaire car lissage sur 12 mois en périscolaire)
  • ACCÈS SIMPLIFIE AUX FORMATIONS PROFESSIONNELLES ET DIPLOMANTES
  • RECONNAISSANCE DU COVID 19 COMME MALADIE PROFESSIONNELLE ET PRIME DE RISQUE
  • PAS D’ADAPTATION DU PROTOCOLE SANITAIRE AU TAUX D’ENCADREMENT (1 anim pour 14 ou 18 enfants)

Un nouvel outil d’analyse vient de sortir pour les AESH

Après le rassemblement des AESH du 13 janvier à l’appel de plusieurs organisations syndicales

la fédération Sud Education vient de sortir une nouvelle vidéo:

AESH : les grand-es oublié-es de la revalo (vidéo)

Du côté des AED, un nouveau guide pour lutter !

Alors que la mobilisation AED bat son plein, il est important que chaque équipe de vie scolaire puisse avoir à sa disposition les outils nécessaires pour lutter de façon efficace et organisée et imposer ses revendications. Cela passe par une connaissance des droits syndicaux et des solutions à disposition. L’Éducation Nationale joue bien souvent avec le manque d’informations des personnels et particulièrement des plus précaires pour éviter que les mouvements de contestation ne se développent et ne prennent de l’ampleur.

Ce guide est là pour répondre aux questions et proposer des pistes de réflexions et d’actions. Il sera régulièrement mis à jour en fonction des besoins. N’hésitez pas à vous en servir, à le faire circuler et à nous contacter en cas de questions !

Il est à retrouver  ICI

Au sommaire :

  • Le droit de grève !
  • Dois-je signaler mon intention de faire grève ? Quel est le délai ?
  • Peut-on remplacer un personnel gréviste ?
  • Peut-on me sanctionner en cas de grève ?
  • Et pour mon salaire ?
  • Les grèves reconductibles
  • S’informer, se coordonner et s’organiser
  • Ai-je le droit de m’exprimer librement ?
  • Faire connaître ses revendications
  • L’affichage syndical
  • Ne pas rester isolé.e.s et organiser la solidarité

A retrouver et à alimenter, le lien vers la caisse de grève des AED du 31 ci dessous:

https://www.leetchi.com/c/caisse-de-greve-aed-31

 

Au programme le 26, pour sauver le service public d’éducation:

À TOULOUSE :

pour s’organiser, prendre en main notre lutte, décider de la suite et des actions à mener : 9h30 AG , sous l’arche Marengo

pour montrer notre détermination à se retrouver en nombre derrière les revendications et faire du bruit : 11h30 manifestation en suivant l’AG et en direction de la préfecture

14h30 rassemblement et remise des pétitions au rectorat par les collègues de l’AG REP/REP+ du Mirail

A ST GAUDENS:

Rdv à 14h30 devant l’Inspection (4 avenue Foch ) pour départ en manifestation dans la ville

L’appel de l’intersyndicale Éducation 31 est toujours là :

https://www.sudeduc31.org/articles-2020-2021/26-janvier-tou-te-s-en-greve-appel-de-lintersyndicale-education-31/

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Même si on est opposé à cette mesure (on vous dit pourquoi juste en dessous), dans le premier degré pensez à envoyer votre déclaration d’intention de gréve avant vendredi minuit.

La loi instituant un service minimum d’accueil pour les élèves des écoles maternelles et élémentaires pendant le temps scolaire apporte de nouvelles restrictions à une liberté fondamentale – le droit de grève – reconnue à tou.te.s les salarié.e.s dans la Constitution. Les organisations syndicales dans leur majorité en demandent d’ailleurs l’abrogation.

Depuis 2007, les enseignant-e-s du premier degré sont soumis-e-s à une restriction de leur droit de grève : il leur faut déclarer 48 heures à l’avance leur intention de participer à une grève, afin que la commune ait la possibilité d’organiser un “service minimum d’accueil”.
Ainsi, seulement dans les communes où le SMA est organisé et seul-es les enseignant-es en charge de classe le jour de la grève sont concerné-es par la déclaration d’intention de grève. Autrement dit : s’il n’y a pas de SMA dans la commune ou si vous êtes déchargé-e pour la direction, enseignant-e RASED, remplaçant-e non affecté-e, vous n’avez pas besoin de faire la démarche !
La fédération SUD éducation s’oppose à cette attaque contre l’exercice du droit de grève et a toujours soutenu les enseignant-e-s qui refusent de se déclarer grévistes à l’avance.

 

Fichage des élèves de petite section de maternelle : le ministère va toujours plus loin !

« Range n’importe comment » « Est agité » « A facilement les larmes aux yeux » « Répond mal à l’adulte ».

Avec Panel 2021, la Direction de l’Évaluation de la Prospective et de la Performance lance un grand plan de fichage des élèves de maternelle, une super-évaluation aux accents comportementalistes scandaleuse et dangereuse !

Cela fait un moment que des politiques rêvent et annoncent qu’il faut repérer le plus tôt possible les futur adultes qui poseront problèmes. Le ministère passe à l’action et lance le Panel 2021.

Il s’agit d’une évaluation longitudinale des élèves dès 3 ans, et qui les suivra tout au long de leur scolarité. Elle s’organise, pour commencer, dès la petite section de maternelle avec :

  • phase 1 : les profs renseignent leur évaluation des critères proposés, via une échelle allant de « parfois » à « souvent ».

Non pas que les attendus des programmes correspondent habituellement à notre vision de l’éducation, mais là, attention, certains critères d’évaluations sont très préoccupants : « Coupe la parole » , « Range n’importe comment », « Est agité » «  A facilement les larmes aux yeux » « Répond mal à l’adulte »

  • phase 2 : les élèves passent des évaluations sur tablettes, pour des activités langagières.

Sur tablettes ! Oui, à 3 ans ! Pour évaluer le langage, oui, oui !

  • phase 3 : une enquête auprès des parents pour évaluer la situation familiale, les « implications dans la scolarité » et de très floues « aspirations en matière de formation initiale ».

Comme d’habitude, ça commence cette année par une expérimentation et dès septembre pour la généralisation auprès de 35 000 élèves de Petite Section.

 

De la formation et des moyens pour lutter contre la transphobie en milieu scolaire

Les suicides de Doona et de Luna rappellent le manque de formation et de moyens pour lutter contre les LGBTphobies, et plus particulièrement la transphobie en milieu scolaire :

https://www.sudeduc31.org/articles-2020-2021/la-transphobie-tue-et-monsieur-blanquer-regarde-ailleurs/

La communication du rectorat et du ministre Blanquer souligne le manque de formation des personnels à commencer par le ministre lui-même qui désigne Luna en persistant à ne pas utiliser le bon pronom personnel. Quand l’éducation nationale n’accompagne pas un.e élève ou un personnel dans sa transition de genre, qu’elle refuse de l’appeler par le prénom et le pronom choisis, elle exerce une maltraitance institutionnelle. Les personnels et les élèves ont principalement besoin d’écoute, d’accompagnement, de suivi et de soutien. L’institution doit réagir.

En attendant, la fédération Sud Education vient d’éditer un guide afin d’y voir plus clair, de se former, et de répondre à des questions que nous sommes tou.te.s en mesures de nous poser.

https://www.sudeducation.org/de-la-formation-et-des-moyens-pour-lutter-contre-la-transphobie-en-milieu-scolaire/

 

Pour Sud Education 31-65 le Service National Universel (SNU) c’est toujours non !

 

On se souvient de l’épisode durant lequel la Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et des Sports, chargée de la Jeunesse et de l’Engagement (titre bien ronflant, soit dit en passant), Sarah El Haïry avait entonné seule la Marseillaise enjoignant au public composé de jeunes des Centres Sociaux à la suivre… en vain, et ça nous avait fait doucement sourire.

En revanche, ses dernières annonces prêtent plus à grincer des dents qu’à sourire ; le SNU (Service National Universel) va être obligatoire pour les 800 000 jeunes de 16 ans en 2026 et une cohorte de 25 000 volontaires pour 2021 est d’ores et déjà recherchée.

Outre l’absurdité sanitaire que constitue cet encasernement de plusieurs milliers de personnes en période de pandémie, outre l’absurdité budgétaire : quelques 2 à 3 milliards d’euros par an alors que l’hôpital public, l’éducation et bien d’autres secteurs sont en manque flagrant de moyens. Nous nous élevons contre l’absurdité idéologique de ce que constitue le SNU.

Communiqué du collectif « Non au SNU ! » dont est membre l’union syndicale solidaires:

Petit rappel, qu’est-ce que le SNU pour le gouvernement :

  • une tentative de soumission de la jeunesse via une conception partisane et patriotique de l’engagement
  • un renforcement de la militarisation et une tentative de rendre attractifs les métiers de contrôle social (militaire, flics, matons, etc.)
  • une main d’œuvre gratuite sous couvert de « mission d’intérêt général »
  • un matraquage idéologique nationaliste
  • un maillon de plus dans la société de surveillance et d’uniformisation

Nous rappelons que les jeunes n’ont pas attendu le gouvernement pour s’engager sur des combats qu’ils et elles mènent comme l’urgence climatique ou encore le racisme ! Ce SNU est bel est bien un service militaire qui ne dit pas son nom et piétine des décennies de luttes pacifistes. Ce n’est pas en matraquant la jeunesse à coup de saluts au drapeau, de Marseillaises et d’uniformes qu’on formera des générations de personnes émancipées !

SUD Education continue à s’opposer à la mise en place de ce projet nauséabond que constitue le SNU !

 

#DeconfinonsLeursDroits !

Une campagne de sensibilisation et de mobilisation du Réseau Education Sans Frontières 31 avec le concours du photographe Ben Art Core

Enfants scolarisés et familles sans-papiers. Régularisez !

Le 3 février, les familles et les collectifs d’établissements scolaires reviendront devant la  Préfecture de la Haute-Garonne pour demander collectivement l’accès aux droits et à des papiers pour toutes et tous. 

Le vendredi 22 janvier, rejoignez le goûter solidaire des écoles préparatoire au rassemblement du 3 février,  à 16h30 devant l’école maternelle élémentaire Bonnefoy (8 rue du Faubourg Bonnefoy),  avec le collège Marengo.

Les collectifs d’établissements scolaires y tiendront une table militante sur laquelle seront proposées des pétitions à signer. Initiative organisée avec rappel de l’application des consignes de sécurité sanitaire. 

Écoles Renan, Claude-Nougaro, Monge, Jean-Alphand, Hélène-Boucher, Ferdinand-de-Lesseps, Alain-Savary, Collèges Jean-Jaurès, Les Chalets, Michelet, Leonard-de-Vinci, lycées Eugène-Montel, Françoise-Dissart… Dans ces établissements, et en dépit de la situation sanitaire, la communauté éducative se mobilise avec les enseignant.e.s, les parents d’élèves, des citoyen.ne.s, pour que les enfants et leurs familles puissent vivre dignement en France et aient accès aux droits fondamentaux, droit à un logement, droit à la santé, droit au travail… 

Pétitions, petits déjeuners, goûters, permettent de faire vivre la solidarité au quotidien, d’aider ces enfants et leurs familles à l’acquisition d’un titre de séjour pérenne.

 

4 février-Grève Interprofessionnelle

https://solidaires.org/Toutes-et-tous-en-greve-interprofessionnelle

 

L’heure est à La Grave ! Communiqué du DAL 31

Vendredi 15 janvier, 800 personnes en guinguette contre les expulsions des habitant-e-s, du DAL31, du Centre Solidaire Abbé Pierre au sein de La Grave !

Nous étions 800 personnes ce soir à la guinguette anti-expulsions !
 

En parallèle, plus de 140 associations, organisations et élu-e-s nous soutiennent pour demander l’arrêt des expulsions de La Grave en pleine pandémie et trêve hivernale (de La Cimade à la Fondation Abbé Pierre en passant par le Collectif inter-associations de Toulouse ou des élus municipaux et européens)

La Mairie de Toulouse et le CHU doivent répondre à notre demande de rendez-vous (et à celle de toutes ces associations qui intercèdent en notre faveur) pour un relogement des habitant-e-s du pavillon Nanta, du DAL31 et du Centre Solidaire Abbé Pierre au sein du site de La Grave !
Nous n’osons pas croire que La Mairie de Toulouse méprise l’ensemble du monde associatif toulousain dans toute sa diversité..

Ils doivent tenir leurs promesses pré-électorales et signer la convention collective de relogement qui était sur le point d’être signée ! Le soutien aux plus précaires, ça ne doit pas être uniquement de la communication M. Jean-Luc Moudenc, vous avez l’occasion de montrer votre humanité ici !

En tout cas, la guinguette était un succès et montre la détermination de la population et du quartier contre ces expulsions, la destruction d’un Hôpital pour construire un hôtel de luxe ! Toulouse doit être pour tout le monde, pas uniquement les plus riches.

Merci énormément aux bénévoles qui se sont démené-e-s en aussi peu de temps, aux groupes de musiques (Lazy Grass String Band, Mathieu Torres et Pablo) venus jouer, aux réalisateurs-rices des courts-métrages et bien sûr aux participant-e-s ! Restez à l’écoute, malgré le couvre-feu, malgré le silence institutionnel, nous ne lâcherons rien.