Nouvelles du jeudi 30 Septembre

Loi Rilhac : les député⋅e⋅s ont voté pour.
Pour nous c’est toujours non ! Sud Educ 31-65 porte un projet de direction collégiale, pour une école égalitaire et émancipatrice.

Le mercredi 29 septembre, la proposition de loi Rilhac, qui vise à donner aux directeurs et directrices d’école une délégation de l’autorité académique et à leur conférer une autorité fonctionnelle, a été adoptée en deuxième lecture à l’Assemblée nationale. Alors que les écoles sont encore déstabilisées par la crise sanitaire, et toujours face à une baisse de moyens sans précédents, les député·e⋅s ont donc choisi d’entériner cette transformation majeure du fonctionnement des écoles contre l’avis de la majorité de la profession.

Avec cette loi et les annonces faites par Macron à Marseille, voici à quoi vont bien pouvoir ressembler les nouvelles missions des directeurs et directrices :

  • Planifier : fixer la répartition des 108h annualisées pour toute l’équipe
  • Programmer : imposer les formations au sein de l’école
  • Recruter : recruter directement les enseignant·e⋅s sur des « postes à profil »
  • Évaluer : émettre un avis lors des rendez-vous de carrière
  • Décider : décider des maintiens et des passages anticipés, même contre l’avis des collègues
  • Gratifier : distribuer des primes en fonction de « missions particulières »
  • Rapporter : rendre toujours plus de comptes à la hiérarchie, remplir encore plus de documents administratifs
  • Encadrer : faire partie des « cadres » et devoir faire appliquer les directives ministérielle

On peut imaginer la pression supplémentaire que vont subir les directrices et directeurs : non seulement il faudra continuer à alimenter la communication du ministère avec des indicateurs et des statistiques, mais il faudra en plus bien « manager » son équipe, s’assurer que les ex-collègues et futur⋅e⋅s subalternes rentrent bien dans les clous, voire participer à leur évaluation.

C’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons !

La solution à la surcharge administrative des directeurs et directrices, ce n’est certainement pas de créer des relations hiérarchiques entre les collègues d’une même école. Ils et elles ont besoin de collectif, de solidarité au sein de l’équipe, et d’une amélioration des conditions de travail. Cela passe par des recrutements de personnels, une baisse générale des effectifs en classe, l’allègement des tâches administratives. C’est ainsi qu’il sera possible de garantir un fonctionnement démocratique dans les écoles, condition nécessaire à un service public d’éducation émancipateur pour tous les élèves.

Au contraire de la loi Rilhac, SUD Éducation 31-65 porte un projet de direction collégiale, pour une école égalitaire et émancipatrice.

La prise en charge collective des directions d’école et un travail en équipe renforcé avec des moyens et du temps attribués aux écoles qui passe par:

  • l’augmentation du temps de concertation sans augmentation du temps de travail
  • un temps de décharge partagé entre les collègues d’une même école.
  • l’allégement des tâches administratives (surcharge administrative avec les multiples tableaux et enquêtes à remplir, relation avec les mairies et les IEN…)
  • le recrutement de personnels formés et titularisés d’aide à la direction
  • la mise en place de pratiques pédagogiques coopératives et émancipatrices

 

Un podcast de Sud Éducation, « LBD5 : Éclairage sur la proposition de loi Rilhac avec Sabine, directrice dans le 93 »

 

Le 5 octobre, en grève contre la politique libérale et liberticide du gouvernement.

 

 

 

 

Pour une école réellement inclusive, en mesure de se disposer entièrement à l’accueil de tou⋅te⋅s : abandon des PIALs, tou⋅te⋅s en grève avec les AESH le 19 octobre !

Comme prévu, en cette seconde rentrée de fonctionnement en PIAL est une catastrophe pour les élèves, les AESH et le service public d’éducation. La libéralisation du service public d’éducation en général et celle de l’inclusion en particulier est En Marche.

Logique de Pôle : non, regrouper n’est pas mutualiser !

Vendue comme un moyen de répondre au mieux aux besoins d’accompagnement des élèves en situation de handicap, la mise en place des PIAL n’a eu d’autre effet que de sérieusement dégrader des conditions de travail déjà difficiles, et ce, tout en dégradant les conditions d’accompagnement des élèves.

En effet, l’invention des PIAL (Pôle Inclusif d’Accompagnement Localisé), regroupant les établissements ordinaires par pôles, sont mis en œuvre sous couvert d’une souplesse et d’une mutualisation de moyens. Cependant, du point de vue libéral, cela consiste en une uniformisation, un contrôle et une gestion des moyens toujours à la baisse, en flux tendus. Il s’agit de donner l’illusion de plus de moyens en augmentant la quantité de public couvert, mais tout en baissant la qualité de l’accompagnement.

Cela amène par exemple à imposer des inclusions d’enfants par groupe dans une même classe, qui peuvent ainsi bénéficier tou⋅te⋅s en même temps d’un⋅e AESH mutualisé⋅e, ce qui ne peut se faire qu’au prix d’un formatage des modalités de prises en charge et des enfants eux-elles-mêmes aux moyens mis en œuvre par l’institution.

Les AESH ont vu aussi leurs lieux de travail se démultiplier, leurs temps de trajet s’accroître.

Les élèves subissent les conséquences de l’atteinte portée aux conditions de travail de leurs accompagnant·e·s « mutualisé·e·s » à outrance. Certain·e·s élèves perdent des heures d’accompagnement, d’autres attendent un accompagnement, faute de personnels.

Alors que l’année écoulée a été remarquablement jalonnée par une mobilisation grandissante, le ministère ne cesse de répondre aux revendications fièrement portées par les AESH par un mépris persistant et des mesures aussi indignes qu’insuffisantes.

L’une des conclusions du dernier Grenelle de l’éducation portait sur l’attribution d’une enveloppe budgétaire destinée aux salaires des personnels accompagnant·e·s. Le ministère de l’Éducation nationale a ainsi publié cet été les décrets et arrêtés fixant une grille de revalorisation indiciaire applicable sur tout le territoire… mais les maigres augmentations salariales sont très insuffisantes : le ministre maintient les AESH dans la précarité !

Bien que cette nouvelle grille mette un terme aux inégalités de traitement et de rémunération selon l’académie dans laquelle sont employé·es les AESH, elle reste bien en-deçà des tenaces revendications portant sur une véritable revalorisation salariale, la reconnaissance d’un temps plein pour 24h d’accompagnement, la création d’un statut de fonctionnaire pour le métier d’éducateur ou éducatrice scolaire spécialisé·e, et l’abandon des PIAL.

Et ne nous y trompons pas ! Certes insuffisante, cette nouvelle grille n’est pas un geste de bonté de la part d’un gouvernement soucieux du service public d’éducation et de ses personnels, mais bien le résultat de la mobilisation des AESH, déterminé·e⋅s à améliorer leurs conditions de travail, d’emploi et de rémunération.

Face à cette maltraitance institutionnelle qui continue, SUD éducation appelle les AESH à poursuivre et étendre leur mobilisation et à construire un véritable rapport de force.

Soyons massivement en grève le mardi 19 octobre !

Pour les AESH, et une école réellement inclusive, en mesure de se disposer entièrement à l’accueil de tou⋅te⋅s, SUD Éducation revendique :

  • La limitation des organisations mutualisées et des dispositifs à une échelle locale : l’établissement d’accueil.
  • La collégialité des décisions et de l’organisation de la prise en charge
  • La prise en compte du temps hors présence enfants pour tou⋅te⋅s les travailleur⋅se⋅s, comme un temps de travail à part entière : une approche pluridisciplinaire reconnue.
  • Des statuts qui reconnaissent à tou⋅te⋅s les travailleur⋅se⋅s une responsabilité et une autonomie dans leur travail.
  • Des contrats pérennes et des temps de travail complet pour celles et ceux qui le souhaitent.

 

Les suspensions de personnels dans les services publics de soins et médico-sociaux continuent !
Les actions et les soutiens aussi !

Depuis le mercredi 15 septembre, à leur arrivée au travail, dans les secteurs concernés, les personnels ont commencé à subir des contrôles sur leur vaccination. Certain⋅e⋅s se sont fait vacciner sous cette pression, d’autres sont d’ores et déjà suspendu⋅e⋅s, empêché⋅e⋅s de travailler, laissé⋅e⋅s sans salaire. C’est une atteinte gravissime au code du travail, c’est une mesure qui va mettre en grande difficulté et les personnels concerné⋅e⋅s et les secteurs privés de ces travailleur⋅se⋅s sans lesquel⋅le⋅s ils ne peuvent fonctionner correctement.

L’obligation vaccinale touche des milieux professionnels (santé, social, médico-social, pompiers, …) en grande tension, mis à rude épreuve par les crises successives, délibérément amputés des moyens nécessaires depuis des années par les gouvernements successifs. Il s’agit par ailleurs de secteurs indispensables à tou⋅te⋅s, de service public notamment.

Porter la parole des salarié⋅e⋅s directement aux décideurs, des actions pour mettre les chef⋅fe⋅s face à leur responsabilités :

Jeudi 23 Septembre, une action a eu lieu lors d’une réunion du comité de pilotage « qualité » de l’hôpital Gérard Marchand. Une vingtaine d’opposant⋅e⋅s au pass sanitaire et à l’obligation vaccinale, se sont invité⋅e⋅s à cette réunion afin de confronter les chefs aux conséquences de leur choix de mettre en œuvre les suspensions sans opposition, sans réagir… Mettre des personnels dans des situations économiques, sociales, affectives catastrophiques, c’est précisément prendre une lourde responsabilité, il n’est plus possible de se cacher derrière la lois !

Après avoir été exploité⋅e⋅s au plus fort de la crise du covid, envoyé⋅e⋅s au travail parfois malades, sans matériel, après avoir été applaudi⋅e⋅s par certain⋅e⋅s, la situations des soignant⋅e⋅s aujourd’hui suspendu⋅e⋅s laisse les responsables froids. Face aux questions, évidemment, ils s’échappent, pire, ils arrivent même à préciser que le manque de personnel dû aux suspensions n’affectent pas le fonctionnement de l’hôpital. Il y aurait trop de moyens en temps normal alors. Mentir ne leur fait pas peur, lorsqu’il s’agit de se dédouaner.

Mercredi 29 septembre, une nouvelle action avait lieu, lors d’un CHSCT de la Grave. Voilà le communiqué des présent⋅e⋅s:

Inter-Collectif | Inter-luttes ! Nous avons mené une ACTION COUP DE POING

Nous citoyen.ne.s, soignant.e.s, éducateur.ice.s, gilets jaunes, précaires, le collectif Aux Arts Etc, des artistes, des opposant.e.s au Pass-sanitaire, à l’obligation vaccinale, ont mis leurs forces en commun pour porter leurs revendications, le temps d’une action coup de poing commune, visant une cible symbolique dans la ville.
Nous nous sommes rendus, au CHSCT qui avait lieu mercredi matin, à l’hôtel-dieu de Toulouse, y dénoncer les conditions d’exclusion et de mise à pied d’une partie des personnels des secteurs du médico-social, de la santé, et de toutes les autres branches qui sont victimes actuellement de délit d’opinion.

Après avoir interpellé la direction administrative de l’association ARPADE, pour comprendre comment il leur était possible de lutter contre l’exclusion tout en générant de l’exclusion par la mise à pied d’une partie de leur salarié.es.
Puis l’Hôpital Marchant, pour faire en sorte que la direction puisse s’engager concrètement à éviter ces mises à pied intolérables !

Sans succès, jusque-là, nous devions raisonnablement continuer nos actions.

Notre objectif, est de faire entendre et d’exprimer notre sensibilité, pour que l’humain soit pris en considération et peut-être entendu, dans le monde du travail. Pour faire face à cette administration déconnectée, cette gestion moderne de management inhumain imposée par nos sociétés actuelles et qui conduit à n’être jamais en mesure de nous adresser à un responsable identifié alors que des situations désastreuses se passent sous nos yeux.

Des personnes, aujourd’hui, sont mises à pied, précarisées, suspendues et se retrouvent sans aucun revenu.

A l’hôpital Purpan, la direction va même jusqu’à humilier des salariés, quand ils décident de se faire vacciner après une période de suspension, en ne leur redonnant pas leur poste.
Nous sommes venus, une fois de plus, chercher des interlocuteur.ice.s et nous avons rencontré un mur du côté de la direction, qui n’a pas souhaité nous entendre et a quitté immédiatement la salle de réunion sans aucune discussion, ni tentative de vote sur notre présence dans cette réunion, qui ne semblait pas déranger l’ensemble des personnes membre de ce CHSCT.
Nous avons successivement eu à faire face à la sécurité de l’hôtel dieu, puis à un huissier de justice pour faire monter la pression et déléguer toujours plus le dialogue que nous venions chercher. Enfin pour terminer, la police finira par nous sortir de force, avec contrôle d’identité et verbalisation pour tou.s.te, pour non-présentation de notre Pass sanitaire…
Nous déplorons ce manque de dialogue, nous déplorons l’usage systématique de la force, alors que nous étions venus chercher du dialogue social, donner un peu de soutien et du poids aux luttes syndicales, plus que nécessaire à l’heure actuelle et enfin proposer de co-construire des solutions plus humaines, sociales et solidaires. Si nous sommes contraints à ces modes d’actions, c’est que l’ensemble des rouages de notre société actuelle nous ont conduit, à cette gestion complètement absurde de crise sanitaire, sociale et autoritaire et nous craignons ce recours à la force et au tout sécuritaire comme solution à tous les problèmes.

 

1er octobre bibliothécaires en grève. Pour l’égalité d’accès au service public. Le pass nous met dans l’impasse !

Communiqué et appel de Sud Collectivités Territoriales et Sud Culture

Aujourd’hui, l’épidémie de Covid-19 est l’occasion pour le gouvernement de porter de nouvelles attaques aux droits des travailleur.euses qu’ils et elles soient salarié.es du secteur privé ou agent.es publics. La contrainte induite par l’instauration du passe sanitaire a généré au sein des collectifs de travail de violents clivages. De plus, la liste des salarié.e.s et agent.e.s dorénavant soumis.e.s à la présentation d’un passe sanitaire pour avoir la permission d’aller travailler semble avoir été établie de façon très opaque et ne nous permet pas d’y déceler une véritable logique sanitaire.

De plus, dans le cadre de la dernière loi de sécurité sanitaire, depuis le 21 juillet, les établissements culturels ou de loisirs (bibliothèques, musées, Maison Pour Tous ou de quartier, théâtres…) sont particulièrement visés. Les agent.e.s sont sommé.e.s de contrôler le pass sanitaire.

L’obligation du pass sanitaire n’est pas une mesure de santé publique mais une politique coercitive, instaurant le contrôle de tous.tes par tous.tes ! Alors que 80% de la population est déjà vaccinée, le risque sanitaire, nous le combattons déjà, dans les services publics, par toutes les mesures de distanciation et en portant le masque toute la journée. Peu à peu, en limitant la liberté de mouvement des publics et en réduisant nos modes d’accueil, nous nous éloignons des missions de nos métiers. Nous appelons l’ensemble des agent.e.s e et des personnels à refuser l’exercice de ce

contrôle qui est contraire à notre mission de service public d’accueil général et qui crée une logique de surveillance sans aucun effet réel de lutte contre la pandémie. De nombreuses bibliothèques sont en grèves contre le contrôle du pass sanitaire dans leurs établissements (Brest, Lyon, Grenoble, Paris, Vizille, Caen, Toulouse…). Les maires de Lyon et Villeurbanne ont écrit au préfet pour demander le retrait de cette mesure pour eux et plus généralement pour tous les lieux de culturels.

A partir du 1er octobre, les mesures de contrôle du pass vont s’élargir aux enfants à partir de 12 ans et 2 mois. C’est inadmissible !

L’application du pass sanitaire crée une inégalité entre les usager.e.s contraire aux principes des bibliothèques, des lieux publics de culture et de loisir qui ont vocation à accueillir tout le monde sans exception.

C’est pourquoi la Fédération SUD Collectivités Territoriales et le syndicat SUD Culture et médias Solidaires appellent à élargir le mouvement et déposent un préavis de grève à compter du 01 octobre 2021. Il concerne tous.tes les agent.es titulaires et non titulaires des collectivités territoriales et de leurs établissements publics et appellent à la grève pour les salarié.e.s du secteur privé.

Dans ce cadre, SUD CT et SUD Culture et Médias Solidaires revendiquent :

  • Que l’ensemble des services publics soient accessibles librement et sans condition ce qui nécessite aussi des moyens financiers, du personnel titulaires en nombre suffisants et des mesures efficaces de protection sanitaire (ventilation, masques…),
  • La suppression du pass sanitaire exigé de la part des agent.es et des personnels travaillant dans les lieux de culture et de loisirs ;
  • La suppression du contrôle du pass sanitaire par les agent.e.s et les personnels et l’arrêt de toutes les sanctions ou menaces de sanctions contre les personnels concernés,
  • La suppression du pass sanitaire notamment dans tous les lieux de culture et de loisirs.

Nous appelons l’ensemble des agent.e.s et personnels des secteurs de la culture et des loisirs à rejoindre la mobilisation générale du 5 octobre.

 

La lutte paie !
Et si on s’y mettait dans l’éducation ?

Victoire des salarié·e·s du nettoyage à Jussieu (Sorbonne Université) face à l’entreprise « Arc-en-ciel ».

Depuis environ 15 ans, le nettoyage du campus Jussieu est assuré par des salarié⋅e⋅s de sociétés sous-traitantes, aux pratiques illégales honteuses. Les agents du nettoyage, dont le travail permet aux personnels et étudiant⋅e⋅s de travailler et étudier dans des locaux propres, sont ainsi soumis à des conditions de travail inacceptables : cadences infernales, salaires très bas, menaces et pressions sur les salarié⋅e⋅s pour leur faire accepter des modifications arbitraires de leur contrat ou de leurs conditions de travail…

Ces mauvais traitements sont à mettre en perspective avec les multiples couches d’oppression que les salarié⋅e⋅s subissent : racisme, sexisme et classisme, qui interagissent et s’ajoutent à la dévalorisation du travail effectué. Cela est notamment le cas pour les femmes, qui sont particulièrement touchées par les changements d’horaires imposés, souvent incompatibles avec leurs obligations familiales. Par ailleurs, les problèmes de faible compréhension du français oral ou écrit de certain⋅e⋅s salarié⋅e⋅s ont permis à Arc En Ciel de leur faire signer des contrats de CDD antidatés en lieu et place de leurs CDI, afin de mettre fin à leur travail.

Excédé⋅e⋅s par cette situation, notamment par la hausse brutale de leur charge de travail suite au non-renouvellement de plusieurs collègues en CDD, et l’annonce d’un fractionnement des journées de travail, les 130 personnes, en grande majorité des femmes, employées par la société de sous-traitance « Arc-en-ciel Environnement » se sont mises en grève à partir du 14 septembre. Après huit jours d’une grève massivement suivie, avec le soutien de syndicats de l’université dont la section SUD Éducation, les grévistes ont obtenu satisfaction sur leurs revendications :

  • pas de fractionnement des journées de travail
  • non-application de la clause de mobilité (inscrite sur les contrats de travail, cette clause permettait à la direction de muter les agents sur toute la région parisienne, au gré de ses besoins)
  • aucun licenciement
  • remplacement des absences
  • paiement des sommes dues pour les heures travaillées et non payées, notamment les heures supplémentaires
  • régularisation des contrats de travail
  • fourniture de produits d’entretien non allergisants
  • départ du responsable d’exploitation du site, au comportement irrespectueux envers les agents
  • paiement de 50 % des jours de grève