Sud Education vous souhaite une bonne année de lutte en 2015

faujour bonne annéeSud Education 31 souhaite à tous ses adhérent-e-s et camarades une excellente année de lutte en 2015

L’année démarre par une journée de grève ce jeudi 8 janvier ! 2015 sera une année combative et, nous l’espérons, victorieuse !

En décembre déjà, on a pu voir que la lutte pouvait payer : les écoles d’Empalot ont obtenu leur maintien dans le réseau d’éducation prioritaire.

De son côté le collège Bellefontaine n’a rien obtenu mais reste mobilisé. Ils sont déterminés à obtenir leurs revendications ainsi qu’à porter un message général autour de l’éducation prioritaire. Dans tous les cas leur grève fut exemplaire et a montré que la solidarité dans la lutte n’était pas un vain mot. Leur caisse de grève fut un petit succès !

De façon plus globale, en ce mois de janvier vont « tomber » les dotations pour les écoles et établissements. Elles promettent d’être « saignantes ». C’est pour cela qu’il faut poursuivre et élargir la mobilisation. L’éducation prioritaire n’est pas la seule concernée.  Nous ne devons pas enfermer les luttes dans des revendications partielles et localisées, même si toute victoire est importante.  Le budget de l’Education Nationale n’augmente pas réellement, il est loin de couvrir la croissance démographique du nombre d’élèves. Globalement tout se fait à moyens constants et ce qui est – maigrement concédé – à quelques-uns est de toute façon pris à d’autres, de l’aveu même de l’administration.

Nous ne pouvons tolérer le mensonge permanent de notre administration et du gouvernement au sujet de l’Education qui était soit disant une priorité !

A l’heure où la ministre se répand en communication autour de l’éducation prioritaire (dont la refonte est très loin d’être suffisante et pose encore de nombreuses questions, les collègues de Bellefontaine en savant quelque chose) et où on paye les recteurs d’une prime supplémentaire de 10 000 euros (sans doute pour les remercier du travail de sabrage accompli) il faut prendre conscience que l’école n’est pas épargnée par l’austérité généralisée imposée par le gouvernement. La précarisation des personnels, la casse des statuts et des métiers, la concurrence entre les régions, les départements, les secteurs et les établissements, tout cela fait partie d’une politique globale qu’il faut combattre ! C’est le service public d’éducation qu’il faut défendre et faire progresser.

En 2015, défendons le service public d’éducation de la maternelle à l’université !