POUR DE VERITABLES MOYENS POUR L’ECOLE DE LA MATERNELLE AU LYCEE
POUR LA DEFENSE DE L’EDUCATION PRIORITAIRE
CONTRE LA FERMETURE DES COLLEGES RAYMOND BADIOU ET BELLEFONTAINE
CONTRE LES FAUX-SEMBLANTS DE LA MIXITE SOCIALE
Sud éducation 31 appelle à la grève les collègues et à se mobiliser ce jeudi 19 janvier.
Ci joint appel-intersyndical-19-janvier-2017-education-prioritaire-mixite-sociale
Les rendez-vous de la journée du 19 janvier :
12h rassemblement devant la préfecture
16h rassemblement place Abbal
18h réunion au collège de Bellefontaine pour débattre et comprendre la fausse mixité sociale voulue par le conseil départemental de la Haute-Garonne et de l’ académie de Toulouse.
La Haute-Garonne s’est portée candidate à une expérimentation sur la mixité sociale mais cela n’est pas une volonté isolée. Dans d’autres départements, d’autres collèges vont fermer à la rentrée prochaine au niveau national avec des motifs autres que la mixité sociale : la ruralité des territoires, la baisse démographique, la rénovation… C’est le cas en Seine Maritime, dans l’Eure, en Meurthe et Moselle, dans l’Yonne, dans les Vosges, dans les Ardennes.
A Toulouse, derrière l’écran de fumée de la mixité sociale, il s’agit
– d’en finir avec l’éducation prioritaire car sans collège classé REP+, qu’adviendra-t-il des écoles REP+ qui y sont rattachées ? 9 postes devraient « sautés » à Badiou à la rentrée prochaine.
– d’un début de gentrification du quartier du Mirail afin de récupérer ce quartier populaire de Toulouse.
– d’une volonté de pacification sociale, le conseil départemental ne manquant pas de rappeler que « la République est en danger », que ce sont des « ghettos », qu’il y a du « communautarisme », que ce sont « des bombes à retardements », qu’il y a des dangers de « radicalisation » et dernièrement M. Caillaut, DASEN de la Haute-Garonne a parlé d’établissement « ethnisé ».
C’est vite oublier que des enfants des quartiers populaires réussissent à l’école, que les collèges tissent des liens sociaux, que les habitant-es y sont attaché-es, qu’il s’agit d’un des derniers services publics restants et qu’un quartier de 16 000 habitant-es doit avoir un collège. Sans oublier que les parents ont le droit de décider pour leurs enfants…mais on ne leur a pas demandé leur avis.