Nouvelles du jeudi 8 février 2018

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Ce soir AG de SUD éducation 31-65

à 18h00 au local de Solidaires,  52 rue Jacques Babinet à Toulouse

1 – Mobilisations du 1er , du 6 février, et journées d’action à venir


Bilan de la fédération SUD Education :

« Construire, ancrer et développer la mobilisation

Malgré la neige tombant sans discontinuer, malgré les bacs blancs organisés dans de nombreux lycées, la mobilisation s’est poursuivie mardi 6 février, pour s’installer dans la durée.

Il s’agissait de la deuxième journée de mobilisation après celle du 1er février, contre la sélection à l’entrée de l’université, les réformes du lycée et du bac, les baisses de moyens en heures d’enseignement pour l’an prochain. Elle était appelée par une interfédérale regroupant organisations de personnels de l’éducation, syndicats d’étudiant-e-s et de lycéen-ne-s, associations de parents d’élèves et disciplinaires.

De nombreux personnels des lycées ont rejoint la grève. Les assemblées générales, à l’échelle des universités ou des villes, proposent de nouvelles dates de mobilisation, de grève, de manifestation, cette semaine et la suivante (les 8, 14, 15 février) SUD éducation proposera à l’interfédérale qui se réunira jeudi de soutenir ces dates de mobilisations locales.

Partout, des liens se créent entre personnels des lycées et des universités, étudiant-e-s et lycéen-ne-s, pour s’auto-organiser, informer et convaincre. L’objectif est de multiplier les actions dans la perspective d’une grève reconductible massive au retour des vacances scolaires.

Ces réformes répondent à une logique globale et cohérente qui aura pour principal effet de creuser les inégalités. C’est pourquoi il est essentiel de poursuivre et amplifier la mobilisation dès les jours qui viennent, en continuant le travail d’information, en réunissant des assemblées générales, en construisant la grève.

Contre la casse des statuts, la baisse des moyens, la dégradation des conditions de travail, la mise en place de la sélection à l’université, mobilisons-nous ! Pour une éducation égalitaire et ouverte à toutes et tous !

– Manifestations : 4500 à Paris, 1000 à Rennes et à Lille, 600 à Bordeaux, 500 à Nancy et Perpignan, 400 à Clermont-Ferrand, 300 à Rouen, Caen, Tours, Lyon et Nantes, 200 à Strasbourg, Amiens, Limoges et Besançon,

– Blocages et débrayages de lycées : dans plusieurs villes dont Paris, Rennes (avec intervention de la police puis reblocage), Toulouse, Strasbourg, Caen »

D’autres détails à retrouver ici et là :
http://www.sudeducation.org/Fort-du-succes-des-actions-du-1er.html
http://www.sudeducation.org/Education-en-lutte-no1.html

Agenda :
📆 08/02 Deuxième Coordination nationale de l’éducation à Paris 3. Journée de mobilisation à Toulouse.
📆 12/02 Journée d’action à Montpellier à l’appel de l’AG de Montpellier 3
📆 14/02 Journée de grève et de manifestation, à Paris en convergence avec le secteur social, à l’appel de l’AG de l’Université Paris 1 et de l’AG francilienne de l’éducation. Journée de mobilisation à Montpellier à l’appel de l’AG de Montpellier 3
📆 15/02 Journée de grève à l’appel de l’AG de l’Université Paris 1 et de l’AG francilienne de l’éducation.

2 – Mobilisation du collège Leclerc à St-Gaudens contre une DHG honteuse !

Le collège Leclerc se mobilise depuis plusieurs jours contre une DHG inadmissible qui prétend supprimer 3 classes !

Extraits du courrier adressé à l’Inspection :

« Monsieur l’Inspecteur d’Académie,

Les enseignants du Collège Leclerc avons pris connaissance de la DGH pour la rentrée 2018 . Nous sommes consternés d’apprendre la suppression de 3 classes supplémentaires, sachant qu’à la rentrée 2017, nous avions déjà perdu une division de 6ème.

D’une part, sur les effectifs prévisionnels pour septembre 2018, 90 élèves sont comptabilisés pour le niveau 6ème. Or, à ce jour, il semblerait que les effectifs soient légèrement en hausse, effectifs pour lesquels nous demandons une prise en compte dans l’optique de la création d‘une division supplémentaire en 6ème.

D’autre part, le Collège Leclerc est le seul établissement scolaire inscrit dans le périmètre du QUARTIER PRIORITAIRE DE LA POLITIQUE DE LA VILLE, quartier dont le découpage a été décidé par l’État en 2014. Le contexte économique et social de ces familles a été déterminant dans le choix. En effet, les revenus de ces habitants est inférieur à un seuil fixé au niveau national.

Ce dispositif « Quartier prioritaire de la politique de la ville » a pour mission de sortir les habitants de ces quartiers de la précarité, et cela passe aussi par une réussite scolaire de leurs enfants. A ce titre, nous demandons une prise en compte de ce paramètre et de ce fait, une mesure dérogatoire pour le gel de la fermeture de 3 classes et le calcul de la DGH 2018.

Nous sommes conscients que le seuil des effectifs pour l’ouverture d’une 4ème classe sur chaque niveau n’est pas tout à fait atteint. Notons, qu’à ces effectifs, il faut rajouter 18 élèves inscrits en UPEAA. Ces élèves suivent 12h de FLE et sont le reste du temps, intégrés dans leur classe.

Par ailleurs 16 élèves du dispositif ULIS bénéficient, suivant leur handicap, d’inclusions dans les cours de la classe où ils sont inscrits. Ces 34 élèves (18+16) ne sont pas comptabilisés dans les effectifs prévisionnels, mais ils sont bien présents dans nos classes.

Le Collège Leclerc, figurant dans le Quartier prioritaire de la politique de la ville doit, de façon évidente, se voir appliquer une prise en compte des effectifs autre. Le facteur humain doit donc être considéré en premier lieu pour offrir à ces élèves les meilleures chances possibles de réussite.

Ainsi, nous vous demandons, par mesure dérogatoire, de considérer les effectifs du Collège Leclerc dans l’optique sociale et non dans l’optique d’une « comptabilité mathématique » .

Sinon, à quoi bon figurer dans ce Quartier prioritaire ?

Les enseignants du Collège Leclerc »

Aujourd’hui jeudi 8 février, la grève au collège Leclerc de Saint Gaudens a été suivie par 47 profs sur 50 !!!

Le rassemblement de ce matin à 7h 30 a été important, il a été suivi d’un tractage du tract du collectif des grévistes tiré au local de Solidaires Comminges (cf. image ci-dessous).

Vous pouvez dès maintenant signer ici la pétition lancée par les collègues du collège.

A suivre : l’audience du collège Leclerc au Rectorat qui se tiendra le lundi 12 février à 18h00.

3 – Badiou : un rapport contredit Méric et ses affidés.

Communiqué de l’Assemblée Parents – Enseignants – Habitants (et courrier au ministre) :

Depuis 18 mois maintenant, de nombreux parents, habitants et travailleurs sur le quartier essaient de persuader les autorités du bien fondé du maintien du Collège Badiou dans le quartier de la Reynerie.
Le Conseil Départemental, présidé par M. Meric, est le décideur politique, et ne veut rien entendre prétextant que la disparition du Collège « permettra plus de mixité sociale » .
Nous avons toujours expliqué qu’au contraire la disparition de services publics comme les collèges de Reynerie et Bellefontaine enlèvera toute possibilité nouvelle de « mixité sociale ».

Un élément supplémentaire va dans le sens du maintien du Collège dans le quartier :

En septembre et octobre 2017 a eu lieu une enquête d’utilité publique sur le Mirail (incluant les quartiers de Reynerie et Bellefontaine), à la demande de la Mairie de Toulouse pour la «  restructuration urbaine ».
Enquête menée par le commissaire enquêteur M. Michel Jones, nommé par le Tribunal Administratif.

Un des points qui ressort de cette enquête concerne le collège Badiou, à propos duquel le commissaire enquêteur dit clairement que la disparition du collège ne favorisera pas la mixité sociale, bien au contraire :

 » La disparition du collège Badiou est une décision qui ne va pas favoriser la mixité (…) »
(…) Réduire à 50 % le nombre de logements sociaux, en pratiquant en particulier  les démolitions prévues et le départ du collège,
n’apportera pas au quartier une amélioration de la qualité de vie attendue par les habitants (…)

L’intégralité du rapport est téléchargeable à l’adresse : http://www.haute-garonne.gouv.fr/content/download/24701/172259/file/Rapport%20d’enquête.pdf
Lire en particulier les pages 46-47.

4 – SUD Précaires : Journée d’action le 14 février contre la réforme de l’assurance chômage.

Dans un certain nombre de villes, le 14 février sera une journée d’action contre la réforme de l’assurance-chômage. Nous nous sommes pris assez tardivement pour organiser une initiative, c’est pourquoi nous n’avons pas invité à une réunion unitaire.

Si certaines orga ont été oubliées, n’hésitez pas à leur faire circuler le message

SUD précaires 31 (06 85 59 23 75)

5 – La plainte de Blanquer contre SUD Education 93 fait pschitt !!!

Une information toute fraîche en attendant les communiqués de la fédération et de SUD Educ 93 :

« le parquet de Bobigny a classé sans suite la plainte en diffamation déposée en novembre par le ministre de l’Education nationale à l’encontre du syndicat SUD éducation 93. La tentative d’intimidation a donc tourné court. » La suite à lire ici.

6 – Grève unitaire Fonction publique le 22 mars

Communiqué de la fédération SUD Education : comme vous avez pu le lire dans la presse, l’intersyndicale Fonction publique d’hier soir a décidé d’une journée de grèves et manifestation le 22 mars.
De son côté, l’interfédérale éducation ne s’est finalement pas réunie hier soir. Elle se réunira jeudi après-midi.

Vous trouverez  Appel-journée-du-22-03-2018