Communiqué de soutien contre l’expulsion au Mirail

Le tribunal administratif répond favorablement à la demande du syndicat de droite étudiant.

L‘UNI, syndicat lié à la droite et à l’extrême droite, a déposé un référé au tribunal administratif de Toulouse, lundi 23 avril 2018 dans l’intention de faire débloquer par la force l’université du Mirail.

La justice administrative y a répondu favorablement, ce qui ne peut être qu’inquiétant.

Si les allégations étaient d’une part délirantes, comme celle de prétendre que l’accès à l’université n’était plus permise aux non grévistes, elles viennent d’autre part justifier la répression policière pour faire taire les contestations partout en France.

Les manifestant-e-s et grévistes, notamment les plus jeunes, savent que le déploiement policier pour faire taire les mouvements est effarant et violent. Rappelons qualors que près d’une cinquantaine de sites étaient en opposition à la loi ORE, le gouvernement a choisi immédiatement de les stopper en faisant intervenir les forces de l’ordre à Tolbiac, Censier, Nanterre, Grenoble, Strasbourg, etc.


Le mouvement d’opposition à la loi ORE est bien là et le blocage est du fait du gouvernement qui passe en force en utilisant une police surarmée, comme le montre l’encadrement dans les villes de France ce 1er mai.

La grève est légitime et les moyens d’actions décidés en Assemblée Générale dans les facs le sont également ! Les travailleurs et travailleuses n’ont pas à être renvoyés au travail par la force.

SUD éducation 31 condamne le recours aux forces de l’ordre pour faire évacuer les universités en lutte

SUD éducation 31 soutient inconditionnellement les étudiant-e-s et personnels du mirail dans leur combat pour une université accessible à toutes et tous.