Nouvelles du jeudi 15 novembre 2018

bandeau2Prochaine AG SUD Education 31-65

lundi 26 novemebre à 18h au local de Babinet

1 – Votons Sud Education 31-65

SUD éducation est un syndicat intercatégoriel qui s’efforce d’unir les revendications des personnels de la maternelle à l’université, dans les écoles, les collèges, les lycées, les universités et tous les services. Nous portons un syndicalisme de lutte qui défend les droits des personnels sans compromission avec la hiérarchie. Membres de l’Union syndicale Solidaires, nous défendons une autre vision du syndicalisme, fondée sur la démocratie à la base et l’autogestion dans la vie du syndicat. SUD éducation se bat au quotidien pour une école publique, gratuite, laïque, égalitaire et émancipatrice.

 

Profession de foi pour les PE et instits du 31-65 : SUD EDUC Profession de foi CAPD 20181004

Voter Sud ne suffira pas

2 – Des moyens pour les écoles de Marseille maintenant !!

Communiqué de SUD éducation 13 :
« Ce mardi 13 novembre 2018, lors d’un débat avec Samia Ghali, sénatrice des Bouches-du-Rhône et maire de secteur, Jean-Michel Blanquer s’est dit « disposé » à un audit sur les écoles à Marseille. Bien plus que de mots, c’est d’actes dont nous avons besoin et la situation est plus qu’alarmante. Plutôt que d’hypothétiques effets d’annonces, c’est une désapprobation claire et assumée du recours aux Partenariats Publics-Privés pour les 34 écoles de Marseille que nous attendons.

En effet, avec le collectif Marseille contre les PPP, rassemblant de nombreuses organisations syndicales de l’Education nationale, de professionnels du bâtiments et d’artisans, des associations de parents d’élèves ainsi que des citoyens marseillais, nous réclamons depuis des mois la réalisation d’un audit sur les besoins de l’ensemble des écoles de la ville. Le projet de la mairie a été réalisé dans la plus grande précipitation et l’opacité pour parer à des années de sous-investissement dans les écoles.

Cet audit devra prendre en compte la réalité des écoles de la ville, chose que le ministre lui même n’a pas réalisée en lançant sa réforme des CP et CE1 à 12. Le manque de place est une problématique constante dans nos écoles et, dans de nombreux cas, les collègues sont obligés d’improviser et se retrouvent sans ressources. Le manque de place va de pair avec le manque de moyens puisqu’à la rentrée c’était près de 400 élèves de primaire de la ville qui n’étaient pas scolarisés.

En attendant la réalisation de cet audit, Monsieur le ministre pourrait intervenir directement en débloquant une enveloppe pour réaliser des travaux d’urgence. L’école Saint-Louis du Rove dans le 15e arrondissement de Marseille en est le parfait exemple. Cette école comprise dans le périmètre des écoles rénovées avec le recours aux P.P.P ne verra pas sa situation s’améliorer avant 2024, date du début des travaux. D’ici à cette date, toutes leurs demandes pour réaliser des travaux ne seront pas prises en compte.

Face à ce projet catastrophique pour les finances de la ville, les écoles et les élèves, des recours ont été déposés et un contre-projet a même déjà été présenté par un collectif d’architectes. Celui-ci coûterait 750 millions d’euros contre 1 milliard et 50 millions d’euros pour le projet municipal. Une somme considérable qui irait directement dans les poches de multinationales du BTP et qui grèverait le budget alloué au fonctionnement de toutes les écoles de Marseille pendant 25 ans. La mairie de Marseille reste pour l’instant sourde aux demandes du collectif et refuse de nous rencontrer.

Enfin nous invitons le ministre à élargir son regard et à s’intéresser à la situation de plusieurs collèges marseillais dont la situation est particulièrement détériorée. Le collège Versailles attend par exemple depuis 15 ans l’extension de l’établissement et le début des travaux de rénovation. En matière d’abandon des quartiers populaires de la ville le Conseil Départemental n’est pas en reste.
Nous le répétons depuis des années : il y a une véritable urgence sociale et scolaire à Marseille et la solution n’est pas à chercher dans la privatisation des infrastructures du service public à laquelle SUD éducation 13 s’opposera de toutes ses forces. »

Communiqué : communique_ppp_13_novembre-2

3 – Communiqué de presse de l’intersyndicale nationale GUYANE (13/11/18)

Communiqué de presse de l’intersyndicale :

« Après 5 heures de réunion avec le Recteur de l’Académie de Guyane et ses équipes, l’intersyndicale – FSU, UNSA éducation, STEG-UTG, SUD éducation, SGEN-CFDT, SNETAA-FO –  a décidé de maintenir le blocage du rectorat dans l’attente d’un écrit du Recteur.

L’intersyndicale appelle les personnels de l’éducation nationale, les parents d’élèves et les étudiants à la rejoindre devant le Rectorat.

Cayenne,
le 13/11/18 »

 

4 – Pré-recrutement des assistant-e-s d’éducation : économies budgétaires, précarisation et casse des statuts

Un des aspects de la réforme de la formation et du recrutement des enseignant-e-s, annoncée par le Ministère depuis le mois de juin, concerne le pré-recrutement des assistant-e-s d’éducation.

D’après les projets ministériels, ils-elles seraient amené-e-s à faire un certain nombre d’heures de cours à partir de la L2 :
-8 heures en L2 et L3, dans le cadre de co-interventions en classe ou de l’aide aux devoirs en L2, puis de la prise en charge de l’APC dans le premier degré ou de l’AP et des EPI dans le second degré
-en M1, 8 heures dans le premier degré et 6 heures dans le second degré, dans le cadre de la prise en charge intégrale de classes
La rémunération de ces heures de cours correspondrait à 240 euros par mois pour les 312 heures de cours ainsi réalisées sur l’année.
SUD éducation refuse catégoriquement cette évolution, pour plusieurs raisons :
-elle conduit à un renforcement de la précarisation de l’éducation nationale, avec la création d’un sous-statut de professeur-e
-elle s’inscrit dans un projet de casse du concours et du statut, avec la mise en oeuvre d’une formation destinée à déboucher sur un recrutement direct par les chef-fe-s d’établissement
-elle décline une forme inédite d’austérité budgétaire, avec une rémunération de l’heure de cours scandaleusement basse

À l’inverse de cette solution inacceptable, SUD éducation revendique :
-la création de postes d’enseignant-e-s titulaires à hauteur des besoins
-la titularisation de toutes et tous les précaires sans condition de concours ni de nationalité

Communiqué pré-recrutement AED : communique_pre_-recrutement_aed

5 – Statut des directeurs-trices d’école : SUD éducation dénonce les projets ministériels

Ce lundi 12 novembre, le ministre Jean-Michel Blanquer déclarait son projet de présenter une “loi pour un changement de statut du directeur d’école”.

Les intentions ministérielles sont claires, et largement étayées par plusieurs rapports publiés cette année, dont le rapport Bazin-Rilhac publié le 1er août. Il s’agirait de donner un statut de supérieur-e hiérarchique au-à la directeur-trice d’école, dans le cadre d’une diminution du nombre d’écoles et de la transformation des écoles en établissements du type de ceux du second degré.

SUD éducation refuse catégoriquement ce projet qui vise à introduire toujours plus le management dans les pratiques professionnelles, ainsi qu’à réaliser toujours plus d’économies budgétaires sur le dos de l’école publique.

À l’opposé de ces conceptions libérales, pour SUD éducation, la répartition des tâches permet une cohésion, dans une relation de travail horizontale. La direction collégiale fonctionne lorsque les moyens en temps sont suffisants.

SUD éducation revendique :
-la prise en charge collective des directions d’école
-du temps de concertation réel (18 h devant élèves, 6 h de concertation)

Communiqué : communique_statuts_directeurs-tices

 

6 – Saint-Sernin: la Préfecture remet trois familles à la rue, dont 8 enfants scolarisés…

Deux semaines après l’occupation du gymnase Saint-Sernin par de nombreuses familles, la plupart d’entre elles ont pu être relogées ou ré-hébergées grâce à leur action et le large soutien des habitant-e-s à leur égard.

Ainsi la Mairie et la Préfecture, malgré une certaine improvisation, ont réussi à trouver des mises à l’abri plus ou moins stables et décentes à la plupart des familles. Pourtant, la Préfecture a remis depuis mercredi trois familles dont 8 enfants scolarisés à la rue sans aucune solution, cela au prétexte de leurs situations administratives parce que leurs voies de recours seraient supprimées.

Nous regrettons que la Préfecture remette à nouveau des familles à la rue, au détriment de leur santé et de la scolarité des enfants. Des décisions qui semblent loin des objectifs du Plan Logement d’Abord dont Toulouse est pourtant une ville pilote dont le Président Macron avait décidé de faire un symbole.

Par ailleurs avec ces remises à la rue, la Préfecture va à l’encontre des engagements oraux qu’elle a pris vendredi 9 novembre dernier, assurant qu’aucune personne ne serait remise à la rue durant la Trêve Hivernale…

Nous appelons donc la Préfecture à ne pas se dédire et à faire preuve de pragmatisme et d’humanité en remettant à l’abri au plus vite ces familles qui vivent désormais dans la peur et des conditions d’insécurité liée à la rue.

Nous rappelons également que toute personne à droit à un hébergement d’urgence comme le prévoit la Loi (Art L245-2-2 CASF), et ne doutons pas que celle-ci puisse être appliquée à Toulouse et en Haute-Garonne.

DAL 31, FCPE 31, LDH 31
Un Toit Pour Apprendre!

7 – Relevé de décision suite à l’AG Féministe Toutes en Grève du 10 novembre 2018

-[Les noms de ce compte rendu ont été enlevés]-

Nous étions une vingtaine de femmes présentes à l’AG. Beaucoup s’étaient éxcusées de n’avoir pu venir.

Le constat a été fait que nous n’avions pas eu le temps de bien préparer cette AG : pas de tracts d’appel en amont, juste un évènement facebook.

De plus les réunions de quartier n’ont pas pu avoir lieu dans l’intervale.

Néanmoins les personnes présentent et celles de la framaliste sont toutes motivées pour continuer et avancer.

Ce qui a été acté :
– création d’un café-féministe un mardi sur 2 de 18h à 21h30 à partir du mardi 4 décembre au Centre Solidaires AB Pierre: l’idée est de créer un moment convivial avec des groupes de paroles, des lectures de textes, de débat autour d’une thématique.
– Organisation d’une nouvelle AG féministe le samedi 15 décembre à 13h30 salle Osète (6 rue du lieutenant colonel Pélissier, 31000 Toulouse – Métro Capitole). Nous aurons les clés de 13h à 16h45.

Pour préparer ces différents moments ainsi que des actions : réunion de préparation le mardi 20 novembre de 18h à 20h.

Nous travaillerons en groupe : commission action, commission comunication, commission animation de manif, préparation du café féministe et de l’AG.

Nous avons discuté lors de cette AG de la place des syndicats pour préparer la grève des femmes. Le contexte en France est un peu différent de celui de l’État Espagnol. Des fédérations syndicales appelant déjà à la grève ce jour là (depuis plusieurs années à Solidaires et à la FSU et depuis 2 ans à la CGT). Néanmoins il faut arriver à les inclure dans la grève pour éviter que comme l’an dernier certains secteurs n’appellent qu’à des débrayages ! Si ceux là sont necessaires, ils le sont en amont : le 8 mars nous devons toutes être visibles ensemble dans la rue.

Les militantes syndicales présentes aux différentes AG pousseront dans ce sens leur fédération. L’an dernier sur Toulouse, seul le secteur de la petite enfance a réussi à se mettre en grève et à mobiliser massivement les femmes de leur secteur ce jour là.

Se sont proposées pour la commission communication : 5 personnes.

Enfin, beaucoup d’entre nous serons mobilisées autour du 24 novembre sur les violences faîtes aux femmes avec l’APIAF. Un rassemblement est organisé le 23 novembre à 11h30 devant le Palais de Justice.

Une participante a découvert sur Facebook un événement toulousain #NousToutes. Après avoir réussi à les contacter, c’est la nouvelle association « les sans-culottes » sur sciences-po qui en est à l’origine. Elles sont rentrées en contact avec #noustoutes national pour avoir des renseignements et savoir s’il y avait un écho local car elles n’ont pour l’instant que peu de liens avec les réseaux féministes toulousains. Elles n’étaient pas au courant que beaucoup d’asso et d’orga seraient présentes au rassemblement de l’APIAF le 23 novembre. Elles ont déclaré un parcours pour une marche qui irait de Arnaud Bernard au Grand Rond le 24 novembre à 14h. Elles essaieront d’être présente à la prochaine réunion de l’APIAF le mercredi 14 novembre à 18h.

Donc pour résumer :
– 14 novembre 18h : réunion à l’APIAF (rue de l’étoile)
– 20 novembre à 18h: réunion de préparation TOUTES EN GRÈVE ! au centre solidaire AB Pierre (sur l’Hôpital La Grave)
– 21 novembre 18h : dernière réunion à l’APIAF
– 24 novembre à 14h à Arnaud Bernard marche #noustoutes
– 25 novembre à 19h à François Verdier:Marche de nuit en mixité choisie
– 4 décembre à 18h au Centre Solidaire AB Pierre : café féministe TOUTES EN GRÈVE !
– 15 décembre 13h30 : AG féministe à la salle Osète ! TOUTES EN GRÈVE !
– 18 décembre à 18h au Centre Solidaire AB Pierre : café féministeTOUTES EN GRÈVE !

8 – Gers : non à l’expulsion d’Esmeralda, d’Eduardo, et de MuratGers : non à l’expulsion d’Esmeralda, d’Eduardo, et de Murat

La Préfecture du Gers et le Ministère de l’intérieur ont enclenché une procédure d’expulsion imminente vis à vis d’une mère albanaise et de ses 2 enfants âgés de 11 et 12 ans. Il s’agit d’une véritable mise en danger pour ces 2 enfants et cette mère qui a été victime de violences et fait l’objet de menaces dans son pays d’origine. Aujourd’hui cette famille, poussée à la clandestinité, vit dans la peur d’être expulsée dans son pays d’origine.

Cette procédure est d’autant plus inadmissible qu’elle se situe 11 jours après la cérémonie de parrainage républicain célébrée à la Mairie de Mauvezin.

Cette cérémonie a été un vibrant témoignage de la parfaite intégration de la famille, et en particulier des enfants qui 2 ans après leur arrivée en France, ne récoltent que des louanges à travers leurs résultats scolaires et les nombreuses activités qu’ils pratiquent dans la commune.

En parallèle à une action juridique, des actions de résistance citoyenne et solidaire ont eu lieu :

– il y a eu un rassemblement de 300 personnes le jeudi 8 novembre devant le collège de Mauvezin (32120), parents, professeurs, animateurs, amis, citoyens, ont témoigné de leur refus d’une telle procédure, indigne d’un Etat républicain (Liberté, Egalité, Fraternité).

– le mercredi 14 octobre il y a eu un rassemblement devant la prefecture d’Auch pour  demander à l’Etat et à Mme la Préfète de revenir sur la décision d’expulsion  et  d’octroyer à Esméralda et à ses 2 enfants Eduardo et Murat
un titre de séjour pour qu’ils puissent continuer à vivre en paix et travailler dans notre Département.

 

9 – Macron réprime pour plaire à Erdogan

L’Union Syndicale Solidaires a appris avec stupeur l’arrestation d’un activiste kurde à la veille de la venue d’Erdogan en France pour les commémorations du 11 novembre. Placé en garde à vue le mercredi précédent pour « violation des obligations du FIJAIT » (fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions terroristes), il a fait l’objet d’une comparution immédiate devant le TGI de Bobigny, tard dans la soirée de vendredi. Dans le dossier d’enquête monté de toutes de pièces, que d’ailleurs les juges et la procureure n’arrivaient pas à comprendre, il lui est notamment reproché de s’être rendu à l’étranger sans en avertir les autorités françaises. Selon l’enquête, il serait notamment allé à Edimbourg et à Bodrum (Turquie), muni d’un « passeport anglais » et « en compagnie de sa femme et de ses deux enfants ». Or, l’intéressé est célibataire, réfugié en France depuis 2006 et ne détient pas de passeport. Et s’il lui était venue l’idée saugrenue de s’aventurer en Turquie où sa tête est mise à pris, il n’aurait certainement pas pu se trouver ce jour-là devant les juges français. Reconnaissant que le dossier ne tenait pas la route, le parquet a demandé un complément d’information. L’affaire a été renvoyée à une audience ultérieure fixée au 20 novembre. Mais, entre temps, le militant a été placé en détention provisoire.

Cette arrestation est clairement un cadeau fait au régime turc, avec lequel la France cherche à renforcer ses relations commerciales, au mépris de la sanglante répression qui s’abat sur toutes les forces progressistes et les minorités, en particulier les Kurdes. Cette fois l’état français va plus loin : ne se contentant plus de simplement fermer les yeux, il se fait le laquais de l’état turc en emprisonnant ses opposante.. En deux ans, ce sont prêt de 150 militant.e.s qui ont eu à subir l’arbitraire policier. A l’inverse, justice n’a toujours pas été rendue pour l’assassinat en 2013 des trois militantes kurdes en plein Paris, alors que toutes les preuves convergent vers Ankara.

L’Union Syndicale Solidaires demande la libération immédiate du militant kurde incarcéré, et l’arrêt des poursuites contre les militant.e.s en exil s’opposant au régime fasciste turc.

Documents à télécharger : Macron réprime

 

10 – Il y a justice… et justice : les « 7 de Briançon » et le procès d’UBS

L’actualité met en lumière deux procès en cours, qui révèlent d’une manière criante les différences de réquisitions suivant qu’il s’agit d’un procès de militant-es ou de délinquants financiers.
D’un côté les réquisitions à l’encontre des militant-es dits les « 7 de Briançon », où pour certains d’entre eux de la prison ferme est requise. Ils ont participé à une manifestation sur un lieu de passage dans les Alpes de migrant-es,
pour dénoncer les actions de l’extrême droite de Génération Identitaire la veille au col de l’Echelle et pour mettre en lumière la situation dramatique des migrant-es. Il leur est reproché d’avoir facilité l’entrée de personnes illégales sur le territoire français, des migrant-es présent-es dans la manifestation en auraient profité pour passer la frontière !
De l’autre côté le procès UBS, celui de la pratique de l’évasion fiscale organisée par la banque Suisse vis-à-vis de milliers de contribuables aisés pour qu’ils échappent à l’impôt.
On ne peut que se féliciter des 3,7 milliards d’amendes requises dont la Banque devrait s’acquitter et de l’analyse qui est faite par le Procureur que « la fraude à l’impôt, n’est rien d’autre qu’un vol commis au préjudice de la collectivité », même si l’ampleur de l’évasion fiscale en cause est bien encore au-delà de ces sommes. Mais que penser lorsque toutes les peines de prisons requises à l’égard des dirigeants, le sont avec du sursis ?
Certain-es pourraient trouver cette mise en parallèle facile, mais c’est bien un durcissement de la répression des militant-es auquel on assiste, tandis que la délinquance en col blanc s’en tire toujours mieux.
C’est aussi la multiplication de l’arsenal répressif facilement utilisable contre les militant-es ou toutes celles et ceux qui manifestent leur opposition qui est plus qu’inquiétante.
On avait vu l’utilisation de l’arsenal anti-terroriste renforcé, et les dispositions de l’état d’urgence intégrées dans le droit commun. Il serait tentant pour certains d’utiliser encore le délit d’association de malfaiteurs pour empêcher toute action militante envisagée à plusieurs…
Le projet de loi sur la justice, prochainement discuté à l’assemblée nationale, ne répond pas aux manques de moyens de ce service public, et rend encore un peu plus complexe l’accès à la justice. Il renforcerait en outre l’arsenal répressif :
Le contrôle des autorités judiciaires sur les actes de police deviendrait toujours plus l’exception. La prolongation de la garde à vue au-delà de 24h va être de droit… sauf opposition du procureur. Les réquisitions (la consultations des aides de la Caisse d’Allocation Familiale, les écoutes téléphoniques, l’ouverture des colis/courriers  postaux…) pourront être sollicitées par simple mail et seront quasi automatiques vu le peu de substituts de procureurs pour les vérifier. En clair, la police pourra se passer de la case « magistrat-es »… sauf s’agissant des affaires financières !
Solidaires soutient et soutiendra les 7 de Briançon, et l’ensemble des militant-es qui subissent la répression au travail et qui luttent pour un monde plus juste !
Solidaires dénonce le projet de loi justice et appelle au rassemblement qui aura lieu devant l’Assemblée nationale le 15 novembre prochain à 11h.

Communiqué à télécharger : Communiqué Briançon et UBS

Agenda militant.e
24 novembre à 14h à Arnaud Bernard marche #noustoute
25 novembre à 19h à François Verdier:Marche de nuit en mixité choisie
26 novembre : AG du syndicat SUD Education 31-65, 18h au local
29 novembre : ouverture des élections professionnelles
11 décembre : AG du syndicat SUD Education 31-65, 18h au local
8 janvier : AG du syndicat SUD Education 31-65, toute la journée au local