Nouvelles du jeudi 9 novembre 2017

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Prochaine AG de SUD éducation 31-65 mardi 28 novembre

au local de Solidaires,  52 rue Jacques Babinet à Toulouse

1 – Tous en grève le 16 novembre !

Sud éducation 31 appelle à la grève et à la manifestation le 16 novembre. A l’appel de la CGT, Solidaires, FO ainsi que des organisation étudiantes et lycéennes UNEF, UNL et FIDL, une nouvelle journée de mobilisation par la grève et la manifestation aura  lieu le jeudi 16 novembre 2017. La FSU a décidé de s’associer à cet appel.Cette journée s’inscrit dans un cadre interprofessionnel et dénonce la politique libérale du gouvernement (comme les précédents d’ailleurs) visant à accroitre les inégalités au profit d’une minorité. Elles dénoncent :

  • Les nombreuses dispositions inacceptables des ordonnances, limitant des droits des salarié-es,
  • Les risques qui pèsent sur les droits des salarié-es et demandeur-ses d’emploi en matière d’assurance chômage ou de formation professionnelle,
  • Les mesures précarisant toujours un peu plus l’emploi et l’insertion des jeunes sur le marché du travail,
  • La remise en cause des droits à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur,
  • La modération salariale et l’augmentation de la CSG,
  • Les atteintes au service public et à la protection sociale

Retrouvez l’intégralité du communiqué intersyndical ici.

Mais aussi cet article d’un camarade de SUD Educ : https://blogs.mediapart.fr/theo-roumier/blog/061117/sur-la-nouvelle-journee-de-greve-interprofessionnelle-du-16-novembre

Manifestation départ 14h – place Arnaud Bernard à Toulouse

AG éducation : 10h à la bourse du travail de Toulouse Saint Sernin

 

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2 – Un toit pour apprendre : des petits déjeuners et une tribune.

Info du DAL 31 :
Trois campements/petits déjeuners ont eu lieu ce jeudi matin devant les écoles Bayard/Matabiau, Lakanal  et Jules Ferry. Le but était de planter symboliquement des tentes et de faire un petit déjeuner d’interpellation pour demander des négociations rapidement à la Préfecture et la Mairie. S’il advenait que rien ne bouge d’ici la fin de la semaine, une réunion d’urgence sera convoquée lundi avec en perspective une action d’envergure pour le mercredi suivant.
Par ailleurs nous vous rappelons qu’une Tribune vient d’être lancée (voir ci-joint), déjà trois écrivains l’ont signé, des musiciens dont Mouss et Hakim de Zebda et divers acteurs associatifs. N’hésitez pas à la partager, à la signer et à la faire signer par des « personnalités » si vous en connaissez !

3 – Soirée chômage et précarité jeudi 16 novembre

Solidaires SUD Emploi Occitanie et SUD précaires proposent une soirée chômage et précarité le jeudi 16 novembre : on y abordera les nouvelles règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi applicables à partir du 1er novembre 2017, les ordonnances chômage à venir (Etatisation de l’Unedic, transfert des cotisations salariales vers la CSG, indemnisation des  démissionnaires et des non salariés…) , les évolutions de Pôle Emploi et les ripostes nécessaires.

RDV à 19h, dans les locaux de Solidaires (52, rue Babinet), la rencontre se terminera par une auberge espagnole.

Soirée ouverte à tous et toutes, syndiqué-es ou non. Soyons-y nombreux/ses pour une solidarité entre précaires, salarié-es en CDI et fonctionnaires.

4 – Autour de la journée pour l’élimination des violences à l’égard des femmes

Beaucoup de choses sont en train de s’organiser autour du 25 novembre, journée pour l’élimination des violences à l’égard des femmes. 
Voici un tract avec appel à signature pour 3 manifestations (peuvent signer les associations, collectifs, organisations syndicales, et partis politiques)  : 
  • une soirée féministe non mixte sur le harcèlement et les agressions sexuelles dans le milieu professionnel, le vendredi 24 novembre à 20h à la salle municipale 18 Grande Rue Saint Michel
  • un rassemblement à 11h30 le 25 novembre à Jean Jaurès pour dénoncer les violences faîtes aux femmes.
  • une après-midi d’ateliers, débats et discussions le samedi 25 novembre à 14h à la Bourse du Travail autour de 3 thèmes : les ordonnances et mesures Macron et leurs conséquences sur les femmes au travail, violences sexistes et sexuelles au travail : comment agir ? , un atelier pour construire nos revendications et exigences. Et pour finir du théâtre de l’opprimé·e.

La prochaine réunion organisationnelle aura lieu le vendredi 10 novembre à 18h à la Bourse du Travail.

5 – Mixité sociale : un collège normand à vendre sur le bon coin !

Révoltés par la fermeture programmé de leur établissement selon le même processus en cours au Collège Badiou de la Reynerie, des collègues normands ont mis en vente leur collège sur le Bon Coin :

https://actu.fr/normandie/val-de-reuil_27701/au-college-pierre-mendes-france-val-reuil-profs-mettent-vente-leur-college-sur-bon-coin_13294167.html
http://www.paris-normandie.fr/breves/normandie/insolite–les-enseignants-en-colere-mettent-en-vente-leur-college–OH11343159

Bizarrement, l’annonce a été rapidement désactivée…

6 – Soutien à Stephan poursuivi pour avoir aidé sa belle-famille à fuir la Syrie

Notre camarade Stephan  de Sud Ptt Tarn qui a aidé sa belle famille syrienne à fuir le régime et Daesh est convoqué devant les tribunaux grecs. Pour lire sa lettre au président de la république qui explique la situation et signer et relayer la pétition, c’est ici.

7 – Une politique éducative qui va tout droit dans le platane !

Déclaration liminaire de l’union syndicale Solidaires et de la fédération SUD éducation au CSE du 19 octobre vendredi 20 octobre 2017 :

« Depuis la rentrée, la colère gronde chez les travailleurs/ ses du privé comme du public, les retraité-es, les chômeur-e-s, les précaires et autres fainéant-e-s de tout poil. Les mouvements sociaux, les grèves et les manifestations se succèdent contre la politique menée par le gouvernement.

Loi Travail XXL : Contre les droits des travailleurs/euses

Depuis le 12 septembre et aujourd’hui en cette nouvelle journée de grève, un mouvement d’ensemble s’est initié pour résister à l’attaque par Ordonnance contre les droits des travailleurs/euses. Un coup de force anti-démocratique pour mettre en place une prétendue réforme du Travail, qui vise à une seule chose ramener les travailleurs au XIXe siècle et les livrer à la main mise du patronat.

Le gouvernement veut faire croire que cette réforme est nécessaire, que la dégradation des conditions de travail, la disparition de la médecine du travail, des CHSCT seraient le moyen de créer des emplois.

Nous affirmons que face à la régression sociale, aucune négociation n’est possible. Nous revendiquons un Code du Travail protecteur pour les salarié-e-s, un partage du temps de travail seul à même de résoudre la question du chômage. La loi Travail XXL concerne toute la société dans sa logique, la fin de la hiérarchie des normes, la place laissée aux accords d’entreprise, tout va dans le sens de la dérégulation que le MEDEF appelle de ses vœux.

En matière de régression sociale, la fonction publique n’est pas non plus épargnée.

La fonction publique en ligne de mire

C’est pourquoi ses agent-e-s étaient massivement en grève le 10 octobre contre la politique de ce gouvernement qui lamine leurs droits en revendiquant :
- L’abandon de son objectif destructeur de 120000 suppressions d’emplois qui ne repose que sur des données comptables.
- L’abandon du rétablissement du jour de carence.
- Une véritable mesure de compensation pérenne de la CSG assortie d’un gain réel de pouvoir d’achat à l’instar de ce qui est mis en place pour les salarié-e-s du secteur privé.
- De véritables augmentations salariales pour l’ensemble des agent-e-s. »

La suite de la déclaration est ici.

8 – Mise en place de la sélection à l’entrée de l’université : inacceptable !

À l’été 2017, des dizaines de milliers de bacheliers et bachelières se sont retrouvé-e-s sans affectation dans le supérieur. Cette situation de crise est tout sauf imprévue : elle est organisée par le gouvernement qui ne donne pas à l’enseignement supérieur les moyens de fonctionner. En effet, il manque l’équivalent de trois universités en France pour accueillir l’ensemble des bacheliers et bachelières alors qu’ils et elles étaient 200 000 de plus ces dernières années et seront à nouveau entre 40 et 50 000 supplémentaires l’an prochain.

C’est dans ce contexte que le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a décidé de lancer une large concertation dans l’optique d’« en finir avec le gâchis d’APB », et de sortir de cette « situation inacceptable » tout en instrumentalisant l’injustice du tirage au sort.

Hypocrisie et sous investissement chronique

Bien entendu, la Ministre a eu beau parler de « confiance mutuelle », il n’était pas question de discuter des moyens alloués aux universités afin qu’elles puissent assurer leur mission dans le cadre d’une augmentation importante et durable du nombre d’étudiant-e-s prévue depuis 20 ans.

Une sélection qui prend la porte… et revient par la fenêtre (lire la suite sur le site de la fédération SUD Education)

Et ici, le communiqué de Solidaires étudiants.

9 – Enfants isolé.e.s étranger.e.s : le droit commun et des moyens !

La création d’un dispositif dérogatoire au droit commun pour les personnes étrangères n’est jamais une bonne nouvelle, a fortiori lorsqu’il vise des enfants.

Déjà, depuis 2013, et encore plus depuis la réforme législative de 2016, le droit commun de la protection de l’enfance est écorné par un dispositif spécifique aux enfants isolés étrangers organisant une évaluation a priori de leur minorité et de leur isolement et reléguant l’intervention de la justice à un second temps. Si l’intention de départ était louable – assurer la protection de ces enfants dans le contexte de difficulté, voire de réticence de certains départements pour y répondre –, ce dispositif, en se focalisant sur l’évaluation, et non la présomption, de la minorité, et en retardant la prise en charge éducative, était vicié dès l’origine. Dans la plupart des départements, cette étape d’évaluation de la minorité sert en réalité de variable d’ajustement : sans même parler des pratiques illégales de refus d’y procéder, de nombreux enfants sont aujourd’hui privés de toute prise en charge sur la seule base d’un entretien et d’examens contestables qui ont conclu à leur majorité.

Les annonces du Premier ministre devant l’Assemblée des départements de France le 20 octobre 2017 franchissent un pas de plus en prévoyant que l’État assumera désormais, à la place des départements, « l’évaluation et l’hébergement d’urgence des personnes se déclarant mineurs […] jusqu’à ce que leur minorité soit confirmée ».

Suite de l’article de la fédération SUD Education à retrouver ici.